Supercoupe d’Italie : Egonu ne suffit pas, Conegliano domine toujours

Les champions d’Italie démarrent en trombe puis réussissent bien à vaincre Milan. Imoco n’a plus perdu de finale en Italie depuis février 2019

par notre correspondant Gian Luca Pasini

Conegliano-Milan 3-1 (26-24, 21-25, 25-23, 25-20) Ce sont toujours eux les maîtres. Ils n’ont plus perdu de finale en Italie depuis le 3 février 2019 (date à laquelle ils ont été battus par Novara, avec Egonu, en Coupe d’Italie, 3-2). A partir de ce moment, que des victoires et que des trophées, cette Super Coupe est la 21ème épreuve remportée au cours des 11 dernières années par Conegliano. Pas un peu, et cette fois aussi, il n’y avait rien à faire pour Milan. Comme lors de la finale de la Coupe d’Italie 2022 et comme lors de la dernière finale du Scudetto, l’équipe de Santarelli gagne toujours. Même l’effet Egonu n’a pas pu arrêter le doc Prosecco qui, après des débuts difficiles, a su tirer le meilleur parti de sa belle expérience, renforcée par Isabelle Haak qui a mal démarré puis s’est améliorée. Contrairement à ce qu’Egonu a fait, ils ont bien commencé, mais ont ensuite perdu alors que Sylla n’était même plus sur le terrain. Ils sont toujours les maîtres et ils le sont avec beaucoup de mérite : au final, c’est un as de Fahr qui donne à Conegliano le numéro 7 de la Super Coupe.

Absences

Lubian est notamment absent (problème à l’épaule droite, absent quelques semaines) et est remplacé par Squarcini, en revanche Folie est toujours absent (genou). Pour le reste des alignements confirmés avec Plummer et Robinson comme marteaux Imoco, Sylla et Bajema comme joueurs de Vero Volley. Milan s’appuie davantage sur Egonu qui réalise 4 tirs différents sur les 4 premiers dunks. Il y a toujours un avantage de break pour Allianz, mais Conegliano ne lâche rien et surtout il ne rate aucun ballon. Imoco joue au chat et à la souris, car après le 20, Vero Volley manque quelques balles et avec le service Conegliano fait des dégâts lors de la réception de Milan et Haak clôture le premier set. Pour mémoire, Paola Egonu a attaqué 18 ballons dans cette mi-temps et en a réceptionné 11. Dans le deuxième set, Milan a encore bien démarré (7-4), mais a ensuite eu quelques passes vides, avec Isabelle Haak au service, Conegliano a inversé la situation et est allé au-dessus de 8-7. Mais ce n’est pas pareil Imoco : Plummer bégaie en réception et Wolosz peine à maintenir le changement de balle. De l’autre côté du filet Orro parvient à ouvrir davantage le jeu (Rettke 4 points), avec Sylla qui, ayant réparé sa réception, est beaucoup plus efficace même en première ligne. Milan mène et égalise le score. Après 10 minutes de spectacle, les champions italiens reviennent sur le terrain en pleine forme et démarrent très bien 6-3. A 8-6 Imoco sort également Sylla (genou) et Cazeute entre. Et deux ballons plus tard Malual prend la place d’Egonu qui s’arrête alors sur le banc manipulé par le staff médical de Vero Volley. Sylla essaie de rentrer, mais il est clair qu’elle n’y arrivera pas. A 20h17, Egonu revient sur le terrain. Mais Conegliano remporte également ce set. Milan poursuit également en quatrième et peine à suivre les Italiens (14-12). Les deux entraîneurs utilisent beaucoup le banc, Malua entre à nouveau puis Daalderop (pour Cazaute), tandis que Santarelli change les deux attaquants (Lanier et Gennari). Imoco toujours avec un avantage en matière de collage. Juste de quoi bousculer les dernières ambitions du vrai Volleyball. Le propriétaire est toujours Conegliano.



ttn-fr-4