Superbonus, vers une solution rapide pour les crédits arrivant à expiration

La tendance de la construction libre

Il y a aussi toute la ligne liée àbâtiment libre: ceux qui ont payé des avances, par exemple sur les chaudières et les appareils, dans les délais mais n’ont pas commencé les travaux avant l’arrivée du décret de vente. Pour ces citoyens, il devrait y avoir la possibilité de prouver, avec une certaine date, les paiements ou la signature d’un contrat, en restant dans tous les cas dans l’ancien régime.

Le nœud des incompétents

Enfin, le problème des incompétents reste ouvert, des contribuables qui ne peuvent pas bénéficier de déductions, en l’absence de transferts et de remises, car ils n’ont pas d’impôts à payer.

Reeds : il y a de la place pour le règlement immédiat des créances

« Il faut résoudre le drame lié aux crédits problématiques, qui touche de nombreuses familles et entreprises : il y a place pour une liquidation immédiate ». Ainsi la vice-présidente de l’Ance, Vanessa Pesenti, en audition à la commission des finances du Sénat, expliquant que « l’Istat a révisé les estimations sur les effets des primes sur les comptes des administrations publiques pour la période triennale 2019-2021, à la lumière des indications d’Eurostat. Le reclassement des primes, de « non payables » à « payables », a entraîné une aggravation du déficit attribuable aux années précédentes, de 2020 à 2022, mais a amélioré le déficit pour les années futures. Les données de l’Istat ont précisé que les crédits découlant des primes de construction ont déjà été comptabilisés dans le budget de l’État et, par conséquent, il y a place pour une liquidation immédiate des crédits problématiques entre les mains des familles et des entreprises ».

« 32.000 entreprises menacées de faillite »

« Compte tenu d’un stock de crédits d’impôt bloqués détenus par les entreprises de 19 milliards d’euros, les effets macroéconomiques pourraient être extrêmement préoccupants : 32 000 entreprises ont fait faillite et 170 000 chômeurs de plus dans le secteur de la construction, qui doublent si l’on considère les industries connexes » a ajouté Pesenti, soulignant que « une situation similaire causerait des problèmes sur environ 115 000 chantiers, ce qui se traduirait par autant de familles en crise ». « On estime – a-t-il expliqué – que 1 milliard de crédits problématiques produit le blocage d’environ 6 000 interventions, dont des maisons unifamiliales et des copropriétés, avec le risque de faillite d’au moins 1 700 entreprises de construction et la perte d’environ 9 000 salariés ».

La solution F24

« Il apparaît donc indispensable de mettre en place des solutions certaines et immédiatement mises en œuvre pour la libération totale des crédits antérieurs. La solution principale et la plus efficace consiste à utiliser le F24 pour compenser les crédits accumulés. C’est une mesure à caractère extraordinaire, limitée dans le temps et en quantité, visant à éviter la crise de nombreuses entreprises », a souligné Ance.



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