Superbonus : le pressing du Parlement est de retour sur les villas et copropriétés


Le Sénat est de retour en appuyant sur le Superbonus pour les villas et les copropriétés. Dans les amendements à Sostegni-ter, il est demandé à une grande partie de la majorité (Lega, M5S, Iv, FI) de supprimer la clause de 30% des travaux réalisés d’ici le 30 juin 2022 pour les maisons unifamiliales afin de obtenez le rabais jusqu’au 31 décembre. Pour les copropriétés en revanche, un délai supplémentaire est requis : pour FI, Iv, Svp et FdI, 60% des travaux doivent être achevés d’ici septembre 2022 (et non plus juin) pour bénéficier de la remise jusqu’au 28 février 2023 (et non plus décembre 31, 2022). Le Parti démocrate, en revanche, demande une prolongation uniquement de la contrainte des travaux, de fin juin à fin juillet.

Modifications à réduire

Dans l’ensemble, les amendements déposés au décret Sostegni-ter sont plus de deux mille (2 307) mais devront tomber à 300 et seuls quelques-uns seront onéreux, compte tenu des faibles ressources dont disposera le Parlement pour les changements. Le président de la commission budgétaire du Sénat, Daniele Pesco, sera d’accord avec les chefs de groupe sur les 300 annoncés, pour lesquels le ministère de l’Économie définit le budget, pourtant très réduit. Aux 300 signalés s’ajouteront les sous-amendements à l’amendement du gouvernement qui transformeront en loi le dl sur le transfert des crédits bonus construction, voté la semaine dernière.

Avis de Franco du 2 mars

Les modifications de l’article 28 du décret – celui sur le durcissement de la fraude aux primes à l’immeuble – sont très nombreuses mais concernent largement la question des affectations de crédit, supplantée par le décret voté vendredi 18 février par le gouvernement (dont le feu vert est attendu libre de l’Office général de la comptabilité de l’État) et qui devrait se déverser dans le même Sostegni-ter. Sur le transfert des crédits liés au superbonus mardi 2 mars, le ministre de l’Economie, Daniele Franco, tiendra un rapport urgent à la Chambre. Parmi les plus de 2.000 propositions d’amendements au décret, outre celles concernant la subvention de 110% pour « assouplir » les contraintes, la prolongation des moratoires pour les PME figure également parmi les thèmes partagés. Les représentants de la Lega, de Forza Italia, du Parti démocrate, du M5S et du FdI demandent de rétablir le mécanisme jusqu’au 30 juin 2022.

M5S : rattraper le temps perdu

« Ce premier mois et demi de 2022 a montré un net ralentissement des travaux admis en déduction, en raison des restrictions à la circulation des crédits insérées par l’exécutif dans le Sostegni-ter » souligne le Movimeto 5 Stelle. «Nous devons rattraper le temps perdu – écrivent les sénateurs M5S de la commission de l’industrie, du commerce et du tourisme, Gianni Girotto, Cristiano Anastasi, Marco Croatti, Gabriele Lanzi et Sergio Vaccaro -. Personne ne nous les rendra ces semaines à pas de tortue, nous pensons donc qu’il est juste de supprimer le seuil intermédiaire de 30% d’emplois fin juin pour les maisons unifamiliales et de donner aux entreprises et aux citoyens plus de temps pour terminer le travail, dépassant le délai actuel du 31 décembre « .



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