Superbonus, aujourd’hui le premier tableau technique : hypothèse de compensation avec F24


La première des tables techniques entre le gouvernement, les établissements de crédit, les constructeurs et les propriétaires d’immeubles annoncée après la haute direction du Palazzo Chigi se tiendra aujourd’hui pour discuter des modifications possibles de l’intervention du superbonus. En particulier, les compensations destinées à rouvrir le marché des crédits d’impôt produits par les bonus de construction se concentreront sur le F24 des entreprises et des banques. Les certitudes les plus solides concernent pour l’instant les postes qui seront exclus du mécanisme : les cotisations, indispensables au paiement des retraites, et les impôts des ménages, qui continueront à suivre leur trajectoire traditionnelle.

La voie de la rémunération

Celui des compensations se confirme comme le principal moyen de rouvrir les espaces fiscaux à allouer à la circulation des anciens crédits d’impôt, générés avant l’arrêt brutal décrété par le gouvernement la semaine dernière. Une intense discussion est en cours entre l’exécutif et les banques sur la possibilité de partir précisément des taxes prélevées sur les établissements de crédit : un plafond qui s’est appauvri selon les directement concernés et qui reste cependant important dans les calculs élaborés par le ministère de l’Economie.

Temps rapides

L’intérêt porté à plusieurs reprises par le gouvernement aux comptes fiscaux des banques est également dicté par la nécessité, réaffirmée à plusieurs reprises par le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti, d’offrir une réponse rapide. Plus rapides, peut-être, que celles de la conversion du décret, qui ne pourra évidemment que mettre en œuvre les indications élaborées par les tables techniques du Parlement.

Plateforme numérique d’échanges entre particuliers

L’idée, en substance, est de commencer immédiatement les indemnisations à travers les éventuels espaces disponibles des instituts de crédit, pour ensuite élargir l’horizon aux contribuables des entreprises. De leur côté, les entreprises, comme l’a souligné le président de la Confindustria Carlo Bonomi, sont prêtes « à assumer leurs responsabilités ». Parmi les outils possibles pour rapprocher l’offre et la demande de crédit sans risquer de mettre en difficulté les entreprises les plus exposées figure la création d’une plateforme numérique unique d’échanges entre particuliers.

Le cas de l’incompétent

Parmi les enjeux qui seront au centre des comparatifs techniques, revient ensuite la question des incompétents, destinée à devenir cruciale avec l’arrêt des transferts de nouveaux crédits qui maintient de fait la voie du Superbonus ouverte aux seuls titulaires de moyens-hauts revenu imposable. L’un des moyens possibles de réduire le nombre d’exclus passe par l’allongement de la période d’actualisation de la subvention de 5 à 10 ans, comme cela se produit déjà pour d’autres incitations à la construction : en effet, de cette manière, l’annuité à actualiser est abaissé , permettant l’utilisation de la prime même pour ceux qui ont une charge fiscale légèrement inférieure, mais l’attente s’allonge.



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