Super Skriniar également du centre, donc De Vrij n’est plus essentiel

Le Slovaque a annulé Vlahovic au poste habituellement occupé par le Néerlandais : avec ces réponses, le club peut envisager de renouveler partiellement le département en sacrifiant l’ancien de la Lazio

Noté 7, avec Dusan Vlahovic qui parvient à s’échapper une fois mais qui heureusement donne un coup de pied sur le côté. La performance de Milan Skriniar contre la Juventus a été pour le moins dominante, la meilleure de l’équipe de Simone Inzaghi selon les critiques. Une fois de plus le Slovaque arrivé de la Sampdoria en 2017 a réussi à s’imposer sans tache dans une position sur le terrain qui n’est pas son presbytère.

Là au milieu, en effet, l’espace réservé lit le nom de Stefan De Vrij, sur le banc de l’Allianz Stadium de retour d’un problème au mollet qui l’empêche de jouer de ce Liverpool-Inter dont il est sorti blessé. Sans le Néerlandais, cependant, le département arriéré des champions d’Italie ne semble pas souffrir. Et c’est une idée qui au niveau du marché peut amener le club à envisager une séparation avec l’ancienne Lazio.

A l’épreuve

Mi-mars, un chiffre assez éloquent mais purement statistique expliquait la possibilité pour l’Inter de rattraper l’absence du Néerlandais : sur les 22 derniers matchs sans De Vrij, l’équipe avait gagné 21 fois. Ce n’était évidemment pas un moyen de réduire les qualités du défenseur, mais plutôt une lentille pour expliquer comment, dans cette position, Antonio Conte et Inzaghi lui-même ont toujours été en mesure de se mettre à l’abri. Au contraire, par exemple, de la singularité de Marcelo Brozovic dans l’effectif de l’Inter : via lui, l’équipe reste interdite. Au-delà des résultats, en effet, l’inclusion de Danilo D’Ambrosio en tant que troisième à droite et la centralisation de Skriniar donnent encore et encore d’excellentes réponses.

En perspective

Celui avec la Juventus, en particulier, a été un test éprouvant pour le Slovaque, avec un Vlahovic à vérifier avec attention et un Paulo Dybala prêt à s’éclipser de chaque trou. L’ancien de la Sampdoria a néanmoins réalisé une excellente performance, a donné un coup de main à ses coéquipiers et a mis le Serbe dans sa poche à l’exception de l’occasion précitée. Avec une solidité similaire, l’Inter peut donc se permettre d’aborder le prochain marché avec une sérénité à ne pas sous-estimer : Skriniar et Alessandro Bastoni ne se touchent pas tant ils sont jeunes et costauds, alors que depuis quelque temps De Vrij semble être sacrifiable sur le autel du renouveau. Le Néerlandais a un contrat d’un an et plusieurs admirateurs à l’étranger, ce qui ferait de lui un bon candidat pour récolter une somme adéquate (25 millions d’euros ?). Si son départ mettait Inzaghi en difficulté, ce serait un problème, si au contraire – comme cela se produit – on se rend compte que Skriniar peut prendre sa place, à ce moment-là, la recherche d’un remplaçant peut être lancée plus sereinement, en évaluant les deux profils habitués à la position centrale, et d’autres pouvant servir de tiers à droite. En attendant, en attendant l’été, le Néerlandais reste fondamental dans l’économie du jeu de l’Inter. Après on verra, mais il y a un Skriniar qui montre aux champions d’Italie qu’il est capable de couvrir plus de positions. Avec ou sans De Vrij.



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