Substance toxique découverte dans les jardins familiaux d’Egmond : « Mangez aussi des légumes du supermarché »

Le sol des jardins potagers de la zone des dunes d’Egmond contient des concentrations légèrement élevées de la substance toxique PFAS. C’est selon recherche mandaté par la province de Hollande du Nord et la société d’eau potable et gestionnaire de la nature PWN. « Cela peut signifier que plus de PFAS se retrouvent dans les cultures de ces jardins que ce qui est souhaitable », rapporte la province de Noord-Holland.

Les substances poly- et perfluoroalkyles (PFAS) pénètrent dans l’environnement de différentes manières. Par exemple, dans les émissions et les déchets de produits contenant des PFAS. Il se propage dans l’eau, le sol et l’air.

Ces substances toxiques peuvent également pénétrer dans l’organisme par le biais, par exemple, de l’eau potable et de la nourriture. Les PFAS peuvent nuire à la santé. Par exemple, il peut endommager votre système immunitaire et provoquer le cancer.

Le PFAS se trouve dans des produits tels que la peinture, la mousse anti-incendie, les casseroles, les vêtements et les cosmétiques.

La raison de l’étude du sol des terres dunaires sont les résultats d’études antérieures. Il a montré que les concentrations de PFAS dans les zones côtières sont plus élevées que dans d’autres endroits.

Les résultats dans les jardins de dunes sont conformes aux études précédentes : des concentrations plus élevées sont trouvées dans les jardins plus proches de la côte.

Les résultats de l’étude ne donnent aucune raison d’assainir le sol ou de le débarrasser de la contamination du sol.

« Embruns marins »

La cause est considérée comme « embruns marins », dans lesquels le PFAS est transporté dans de petites particules d’eau de la mer via l’air. Il en résulte des concentrations plus élevées dans la bande côtière qu’à l’intérieur des terres.

« Nous ne savons pas encore comment la teneur en PFAS dans le sol se compare à la teneur dans les cultures », écrit la province. Les cultures des terres dunaires d’Egmond sont donc également à l’étude.

« Limiter le risque »

Les jardiniers qui souhaitent limiter le risque d’augmentation de l’apport en PFAS sont conseillés par le GGD d’alterner les légumes des dunes d’Egmond avec les légumes du supermarché. Au moins jusqu’à ce que l’enquête soit terminée.

La recherche sur les cultures aura lieu au premier semestre 2023.

Les terres dunaires existent depuis le 19e siècle et se transmettent de génération en génération. Dans ce rapport précédent, l’horticulteur Gerrit Zwaan parle de « son petit paradis » :



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