Struff devant Zverev : "ne signifie rien pour moi"

Jan-Lennard Struff est le nouveau numéro un allemand du classement mondial du tennis depuis lundi dernier. Il a pris la 26e place du classement ATP, une position devant le joueur vedette Alexander Zverev. Un cliché sans grande valeur pour le modeste Warsteiner.

“Cela ne veut rien dire pour moi. Sascha (surnom d’Alexander Zverev, ndlr) a été blessé pendant longtemps et nous savons de quoi il est capable”, a précisé Struff dans une interview à “Sport Bild”.

Pour le joueur de Coupe Davis, il est clair que sans la grave blessure au pied de Zverev, qu’il a subie en duel avec Rafael Nadal en demi-finale de Roland-Garros en 2022, l’évolution aurait été complètement différente : “Il y a un an, il serait devenu numéro un mondial s’il ne s’était pas blessé, donc ce n’est pas intéressant pour moi d’être devant lui.”

Le géant d’1,93 m s’est récemment qualifié pour la finale du tournoi des Masters de Madrid, où il a dû s’avouer vaincu face à la superstar de 20 ans Carlos Alcaraz en trois sets après un véritable thriller tennistique.

Dès dimanche prochain, il sera l’un des favoris secrets du temps fort de la saison sur terre battue, l’Open de France de Paris.

La participation à la finale à Madrid est considérée comme le plus grand succès de carrière de Jan-Lennard Struff à ce jour, qui n’a pas encore remporté de tournoi sur le circuit ATP dans sa carrière professionnelle. Le coup d’État du tribunal de sable dans la capitale espagnole a été particulièrement rentable financièrement.

Struff a déjà gagné plus de huit millions d’euros de prix en argent

Struff a reçu 580 000 euros de prix pour sa participation à la finale : “Le plus haut que j’aie jamais reçu d’un seul coup”, a-t-il confirmé au magazine spécialisé.

Le Sauerland doit de toute façon redistribuer une grande partie de son bonus de tournoi record, ce que Struff a expliqué : “Tout d’abord, environ 25 % des impôts en Espagne diminuent. […] Je dois également payer les frais de ceux qui voyagent avec moi, c’est-à-dire les entraîneurs, les managers, le kiné, etc. Les vols sont devenus incroyablement chers et vous n’avez que des accords avec les hôtels en tant que top player.”

Dans toute sa carrière, qui a vraiment commencé en tant que professionnel en 2009, il a déjà remporté plus de huit millions d’euros de prix. Le réticent Struff a expliqué qu’il avait fait preuve de clairvoyance face à ses grands succès financiers : “Je ne cherche pas à dépenser l’argent. Je n’achète rien non plus du prix en argent. Je vais bien financièrement et je vivre modestement.”

Le fan avoué du BVB l’a décrit comme un luxe “ne devant pas nécessairement occuper le prochain emploi” après la carrière.



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