Stones sauve un City fou : Arsenal atteint le 2-2 à la 98e minute. Le but chef-d’œuvre de Calafiori


Haaland ouvre comme d’habitude et atteint le double des chiffres en seulement 5 matchs. Débuts dès la 1ère minute en fanfare pour l’Italien, mais Pep évite le KO

De notre correspondant Davide Chinellato

22 septembre 2024 (changement à 20h00) – MANCHESTER (ANGLETERRE)

Un match plein de rebondissements ne pouvait manquer d’en réserver un pour la grande finale également. À la 98e minute, John Stones capte un rebond du bloc d’Arsenal dans la surface et marque l’égalisation de Manchester City, scellant ainsi le premier match de la saison entre les deux grandes équipes de Premier League à 2-2. Un événement sensationnellement riche, du but record de Haaland à celui de Riccardo Calafiori qui a réveillé Arsenal, de la blessure de Rodri qui semble grave à l’expulsion controversée de Leo Trossard qui a obligé les Gunners avec 10 hommes pendant toute la seconde période, à tenter de résister au siège des hôtes. Ils semblaient avoir réussi, puis Stones trouva le bon angle pour percer un mur rendu presque infranchissable par les parades de Raya. City reste en tête du classement, 13 points à 11, mais ce n’est que le premier tour âprement disputé d’un duel qui durera toute l’année.

les clés

Haaland a marqué le but numéro 100 en 105 matchs avec City, le plus rapide jamais atteint le triple avec Cristiano Ronaldo dans la version Real. Cela semblait être le prologue du succès de l’équipe de Guardiola, c’était le premier acte d’un match chaotique entre deux poids lourds. La blessure de Rodri, éliminé à la 21e minute, est la pire nouvelle pour Pep, le but des Stones à la 98e minute est la meilleure car, de son propre aveu, City lutte contre ceux qui savent bien défendre. Comme l’Inter mercredi, comme Arsenal en seconde période. L’expulsion de Trossard, avec ce deuxième carton jaune pour « retard dans la reprise du jeu » certifié par la Premier League sur les réseaux sociaux, est difficile à digérer pour Arteta : parce que c’est la même chose que l’expulsion de Rice avec Brighton, parce qu’elle a forcé une reprise du jeu extrême. souffrance, joué sur un seul but avec les Gunners défendant même avec 9 hommes. Comme à Bergame, David Raya était sur le point de devenir le héros d’une victoire fondamentale, mais les Stones ont trouvé le moyen de changer la donne. Cela reste une bataille acharnée, qui conforte ces deux équipes au-dessus des autres : City reste en tête mais n’est pas parfait, Arsenal sait tout faire pour tenter de gagner, même juste en défendant en seconde période. De Bruyne et Ødegaard, les deux plus créatifs, manquaient à l’appel, ce qui a donné lieu à une bataille sans merci (même les « arts noirs » d’Arsenal pour gagner du temps en seconde période). Pour le second tour, il faudra attendre février, mais le compte à rebours a déjà commencé.

le match

Il a fallu 9 minutes à Haaland pour trouver son but record, inspiré par Savinho. À la 15e minute, City a touché le poteau avec un coup franc sensationnel par Gündogan, mais peu de temps après, ils ont perdu Rodri sur blessure, remplacé par Kovacic et ont ensuite concédé l’égalisation des Gunners avec la merveille de Calafiori. Le match est nerveux, City contrôle le jeu mais c’est Arsenal qui trouve le but dans le premier temps additionnel, une tête de Gabriel sur un corner de Saka. A la septième minute du temps additionnel, les Gunners se retrouvaient à dix, Trossard étant expulsé après avoir reçu un deuxième carton jaune pour avoir retardé la reprise du match. Cependant, Arsenal a repris l’avance 2-1 et les Blancs ont remplacé le défunt Saka pour jouer avec 5 derrière et tenter de défendre l’avance. L’équipe d’Arteta défend également avec un 9, Raya met toujours un patch en cas de besoin et ce n’est même pas suffisant pour Guardiola d’insérer Foden et Grealish. C’est du moins ce qui semblait se produire jusqu’à la 98e minute, lorsque Stones récupérait un tir de Kovacic bloqué par le mur devant Raya et trouvait le corner droit pour l’égalisation. La fin parfaite d’un match chaotique, bonne pour ajouter du piquant à une rivalité qui se transforme de plus en plus en bataille d’Angleterre.





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