Stoltenberg met en garde l’Ukraine : « Les hostilités et les attaques russes vont s’intensifier »

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a souligné que le soutien des pays occidentaux à l’Ukraine est désormais plus important que jamais. Selon Stoltenberg, les hostilités et les attaques russes contre le pays vont s’intensifier dans les mois à venir. « Nous devons maintenir le cap, car il en va aussi de notre sécurité », a déclaré le patron de l’OTAN.


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Dernière mise à jour:
17h01


Source:
Ukrainska Pravda, Reuters, The Guardian

Le Norvégien Stoltenberg (64 ans) s’est réuni aujourd’hui à Bruxelles avec les ministres des Affaires étrangères des membres de l’OTAN. Au cours de la réunion, il a souligné que l’alliance est obligée de fournir à l’Ukraine les armes dont elle a besoin. « Nous devons simplement garder le cap, car il en va aussi de notre sécurité », a-t-il déclaré.

Stoltenberg a en outre souligné que de violents combats se poursuivent sur la ligne de front ukrainienne. « Nous assistons également à des vagues d’attaques de drones contre des villes ukrainiennes », a-t-il déclaré. Selon le patron de l’OTAN, l’Ukraine doit se préparer à une intensification des hostilités et des frappes aériennes russes. « Le soutien des alliés de l’OTAN à l’Ukraine est désormais plus important que jamais. »

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Aide militaire

Même si Stoltenberg se dit confiant dans le fait que les pays occidentaux continueront à soutenir l’Ukraine, il a été annoncé plus tôt ce mois-ci que les États-Unis avaient déjà utilisé la majeure partie de leur budget. « Environ 96 pour cent des derniers 60 milliards de dollars d’aide ont désormais été dépensés, entre autres, en aide militaire et humanitaire », a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis.

Le soutien à l’Ukraine suscite de vives critiques, notamment de la part du parti républicain. De nombreux membres du parti estiment que les États-Unis ont déjà injecté suffisamment d’argent à Kiev et que la nouvelle aide de Washington n’est plus inconditionnelle.

Et l’aide à Kiev suscite également des désaccords au sein de l’Union européenne. Par exemple, plusieurs États membres s’opposent au projet du chef de la politique étrangère Josep Borrell. Elle souhaite allouer 20 milliards d’euros à l’aide militaire à l’Ukraine sur une période de quatre ans. Cependant, de nombreux pays hésitent à mettre de côté une somme d’argent aussi importante chaque année.





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