Steve Aoki, à fond avec un album de 26 chansons… et encore plus de styles


Entre les des nouvelles ce vendredi Il y a aussi le nouvel album de Steve Aoki intitulé « HIROQUEST : Genesis », une œuvre mammouth de 26 titres et une multitude de featurings, dans laquelle la large gamme chromatique utilisée par le producteur est saisissante. ‘HiROQUEST: Genesis’ est composé de cinq chapitres, chacun « détaillant une faction mythologique différente », chacun étant marqué par un intermède.

Le single principal de l’album est ‘KULT’ avec petit-fils et Jasiah, dans le sillage de la mode emo et semi-punk vers laquelle des artistes tels que Machine Gun Kelly ont dérivé. Y va aussi – du moins esthétiquement – le nouveau single « Movie Star » avec MOD SUN, et en ce sens, Steve Aoki explique : « Je suis retourné directement à mes racines : cette énergie rock brute qui est devenue la base. À partir de là, j’ai commencé à tout explorer et cela a donné naissance à tellement de genres différents. »

Et si différent. Chaque fois qu’il semble que ‘HIROQUEST: Genesis’ va se contenter d’un style, il passe au suivant. Ce mélange entre trap et rock qu’on a tant vu ces derniers temps est maintenu dans ‘All Hype’ avec Bryce Vine ou ‘You Don’t Get To Hate Me’ avec Goody Grace, tandis que ‘Russian Roulette’ avec No Love for the Middle Child opte pour un jeu de guitare légèrement punk.

Jusqu’en piste 12, après un de ces multiples intermèdes, le reggaeton du Santa Fe Klan l’emporte sur ‘Ultimate’, également avec Snow tha Product. Et il est suivi d’un autre thème de style latin dans lequel ils plaisantent sur ce qu’est un chichi. Ça s’appelle « Chichi ». Natanael Cano chante « Kong 2.0 » en espagnol… avant qu’un autre intermède ne semble laisser place à autre chose.

‘Whole Again’ représente le côté EDM de Steve Aoki et, en accord avec le thème de type « makina » qui ouvre l’album, le « HIROQUEST Anthem », des morceaux comme le bakala ‘The Whistle’ et ‘Stars Don’t Shine’ suivent ‘ avec Global Dan, avec un macarreo que même pas Joe Crepúsculo.

L’album passe par le country et le blues de ‘Move On’, par l’épopée commerciale à la Imagine Dragons de ‘Just Us Two’, par la house tropicale de ‘Demons’ et se clôt sur l’épique instrumental ‘Black Pullet’. Bien que peut-être, cher lecteur, cher lecteur, les chansons qui vous intéressent le plus soient « Nobody » avec PollyAnna, en raison de leur dévouement à la mode synth-pop ; ou ce ‘Stop the World’ qui semble passer du son Sia ou Halsey à la transe.

Officiellement, ce que cet album vise à faire, c’est « faire tomber les barrières et unir les gens autour de leurs passions communes. Aoki espère que le résultat innovant et multicouche de « HiROQUEST : Genesis » servira d’excellent connecteur pour rassembler le public. Et c’est que toute cette fantaisie stylistique monte au cube avec une édition CD physique du lancement dans laquelle des cartes à collectionner du jeu HiROQUEST : Genesis de MetaZoo Games ont été incluses. Les 27 000 exemplaires sont épuisés en prévente. Nous vous laissons avec le concept du jeu, selon le communiqué de presse de son label en Espagne Music As Usual :

« L’histoire de MetaZoo Games HiROQUEST : Genesis vit dans un monde futur plein de chaos, où les « Bêtes » sévissent à travers la Nation Cryptide dirigée par un personnage nommé « Indrid Cold ». Le héros protagoniste, du groupe Evergreen Casters, nommé « Hiro », est dans une quête pour collecter des anneaux de palette et vaincre des légions de zombies et de robots nuisibles en cours de route. MetaZoo Games promet d’être une aventure qui restera dans l’histoire dans le monde des futurs cryptides. »



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