Stellantis : Elkann rencontre Mattarella à Rome. En toile de fond les affrontements avec Meloni


Elkann à Rome quelques jours après la polémique à distance entre le PDG de Stellantis, Tavares, et la Première ministre Giorgia Meloni. Entretiens prévus depuis quelques temps. Pas de rencontre entre les deux en raison de l’engagement du Premier ministre au Japon

Alexandre Pinto

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Quelques jours après les échanges entre Carlos Tavares et certains représentants du gouvernement italien au sujet des incitations fiscales, John Elkann il se rendit à Rome pour confirmer l’engagement de Stellantis sur des projets destinés à l’Italie. Il a été reçu par le Président de la République Sergio Mattarella et le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti pour un entretien programmé depuis un certain temps, qui a d’abord semblé réparateur car survenu quelques heures seulement après les accrochages verbaux qui ont accompagné la réforme de l’écobonus. Le numéro un d’Exor et Stellantis a également été reçu par l’ambassadeur américain en Italie, Jack Markell, par le gouverneur de la Banque d’Italie Fabio Panetta et par le commandant général des carabiniers Teo Luzi. Une série de rencontres en face-à-face très médiatisées qui s’inscriraient dans la confrontation traditionnelle et périodique entre dirigeants institutionnels et industriels, même si le timing et l’absence de rencontre avec le président Giorgia Melonide retour d’un engagement à Tokyo, avait alimenté le vent de la polémique.

il n’y a pas de projet de fusion

La tension de ces derniers jours a commencé avec les déclarations du PDG de Stellantis, Carlos Tavares, qui craignait coupures dans les usines de Mirafiori et Pomigliano en l’absence d’incitations étatiques dédiées à la mobilité électrique. Des propos qualifiés de « bizarres » par la Première ministre Giorgia Meloni, en référence à l’attribution de quasi un milliard pour l’écobonus 2024 annoncé par le ministre Urso le 1er février dernier. En toile de fond, certains problèmes restent à résoudre concernant la politique industrielle du groupe, qui a annoncé le 5 février le licenciement d’un mois de plus de 2.200 travailleurs de Mirafiori.







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