Stefania Craxi est la présidente de la commission étrangère de Palazzo Madama. Les votes en sa faveur au scrutin secret ont été de 12, 9 votes sont allés à Ettore Licheri (M5S) et un s’est abstenu. Et maintenant, les répercussions se font sentir dans la zone de grillades à laquelle appartenait le président pro-russe contesté Vito Petrocelli avant le déclenchement de l’affaire.

Contrastes non résolus

La candidature d’Ettore Licheri, soutenue par la sénatrice Mariolina Castellone, ne semblait déjà pas faire l’objet d’un consensus suffisant dès les réunions du matin. Même lors de l’affrontement de mardi, la polémique était très vive, à tel point que certains sénateurs auraient demandé une interlocution entre les dirigeants pour défaire le nœud de la présidence de la troisième commission de Palazzo Madama. Les membres du corps sont vingt-deux et pour l’attribution des fonctions les deux premiers votes sont faits à la majorité absolue des membres.

Le solde des commissions

Avec l’élection de Stefania Craxi à la tête de la commission des affaires étrangères du Sénat, Forza Italia obtient la présidence de la commission. C’est le seul du groupe au Palazzo Madama de cette législature, qui jusqu’à présent a été la « photographie » de l’équilibre politique qui a émergé des élections politiques de 2018 qui ont conduit à la naissance du premier gouvernement Conte. Une présidence est également assurée par le groupe mixte qui dirige la commission Environnement avec Vilma Moronese. Les autres présidences sont 4 du M5S, après avoir perdu celle des Affaires étrangères aux mains de Vito Petrocelli ; 4 du Pd ; 2 de la Lega et autant d’Italie vivante. Ancienne députée et entrée au Sénat en 2018, elle était vice-présidente de la commission des affaires étrangères jusqu’à la précédente composition. Sous le quatrième gouvernement Berlusconi, elle a été nommée sous-secrétaire aux Affaires étrangères, poste qu’elle a occupé de 2008 à 2011.

Ira di Conte, Conseil national convoqué

Après l’élection surprise de Stefania Craxi, le Conseil national du M5S a été convoqué. Pour la case « défilé » du Mouvement et l’ancien chef de groupe Ettore Licheri, candidat à la tête du corps parlementaire, le climat est chaud. Des sources internes parlent d’un comte « très en colère », aux prises avec des appels téléphoniques « au feu ». Au point que l’ancien premier ministre devrait lui aussi exprimer publiquement sa déception.



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