Les attentes de la catégorie

« L’approche au sujet des concessions de l’Etat par les commissions des affaires constitutionnelles et du budget du Sénat est bonne, car elles ont compris la question, soutenant sa priorité d’intervention ».

C’est ce que déclare Marco Maurelli, président de FederBalneari Italia, demandant au gouvernement d’inclure dans le Milleproroghe « une proposition d’amendement concernant les collectivités locales côtières afin de suspendre, dans l’intervalle, toutes les activités dans les territoires, de bloquer les appels d’offres , et la planification des côtes en attendant les résultats de la cartographie des atouts.

L’objectif est d’éviter d’inévitables conséquences néfastes sur la chaîne d’approvisionnement avec des répercussions négatives sur le PIB, sur l’emploi de l’ensemble du secteur touristique qui garantit l’emploi à plus de 800 000 travailleurs à travers le pays et enfin sur la qualité de l’offre touristique.

Le non des oppositions

Contre les amendements du centre droit, le barrage des oppositions a immédiatement commencé. « Les amendements au Milleproroghe par FdI mais aussi par Lega et FI qui avaient voté le projet de loi sur la concurrence présenté par le gouvernement Draghi, révèlent la volonté de reporter sine die la réforme du secteur des concessions balnéaires », du moins pour le député et président de Più Europa, Riccardo Magi.

Pour le parti démocrate, Paola De Micheli souligne à quel point la proposition sur les stations balnéaires n’ira nulle part. « C’est Berlusconi lui-même qui a créé cette confusion réglementaire, rappelle De Micheli, générant aussi de l’incertitude pour les entreprises qui veulent investir et qu’elles voudraient défendre ».



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