Stations balnéaires, la carte du gouvernement est le dernier épisode d’une longue dispute

Les différentes extensions ont été déclenchées : d’abord avec le décret législatif 194 de 2009 et avec le décret législatif 179 de 2012 (gouvernement Berlusconi IV) jusqu’en décembre 2020 ; puis avec la loi 145 de 2018 et le décret 34 de 2020 (gouvernements Conte I Conte I) jusqu’au 31 décembre 2033. Le tout dernier est signé par le gouvernement Meloni : avec le décret 198 de 2002 jusqu’au 31 décembre 2024 ou même jusqu’au 31 décembre 2025 dans le présence de raisons objectives empêchant la conclusion des offres.

La division compliquée des compétences

La compétence en matière de gestion du domaine maritime de l’État relève de législations concurrentes entre l’État et les régions. Les règles détaillées, mettant en œuvre les principes définis au niveau de l’État, sont laissées à l’appréciation des régions. En outre, en vertu d’autres réglementations, la délivrance des concessions de l’État maritime a été expressément déléguée aux autorités locales.

Les régions ont agréé des disciplines sectorielles, déléguant généralement l’approbation des outils de planification aux communes. Cependant, ce sont précisément les différentes disciplines régionales qui fixent le pourcentage limite d’occupation des plages. Ce n’est qu’en Frioul-Vénétie Julienne et en Toscane que la limite est en fait fixée directement par les communes. Mais malgré cela, les données régionales relatives au pourcentage minimum de plage libre n’ont pas été prises en compte par le tableau du Palazzo Chigi pour quantifier la côte autorisée.

L’écart avec les données régionales

Les limites établies par les régions se réfèrent uniquement aux étendues sableuses. La table technique du Palais Chigi a par contre effectué la reconnaissance en incluant les sections rocheuses et, de plus, sans distinguer les côtes hautes et basses. A cela s’ajoute que les reconnaissances qui ont conduit au chiffre 67-33 ont bien exclu les tronçons techniquement inconcevables (aérodromes, ports, zones industrielles, espaces naturels protégés) mais ont également inclus dans le calcul les zones côtières les moins accessibles, par exemple sans liaison routes, estimant qu’elles pourraient faire l’objet d’un réaménagement ultérieur.

Par souci d’exhaustivité, il convient de souligner que l’enquête n’a concerné que les concessions maritimes et non les lacs et rivières et qu’elle a été réalisée sans utiliser l’outil expressément prévu par la loi sur la concurrence 2022, à savoir le Siconbep, le nouveau système d’information de cartographie. concessions de biens publics, mais en utilisant l’ancienne plateforme Sid (système d’information sur le domaine maritime de l’État) détenue par le ministère des Infrastructures et des Transports.



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