La frappante Speeltoren d’Edam était sur le point de s’effondrer le 2 mai 1972. Le jeune photographe amstellodamois C. Barton van Flymen y a été envoyé par Het Parool. « Je n’étais jamais allé à Edam auparavant, j’ai pris des photos de la tour et j’ai eu une conversation avec les résidents locaux. J’ai entendu et ressenti leur énorme anxiété, panique et peur. » Aujourd’hui, 50 ans plus tard, Barton est de retour et vit à Edam.

Photographes Marianne Jonkman et Barton van Flymen 50 ans après la quasi-catastrophe de la Speeltoren.

Les conversations ont abouti à un livre, une exposition et un film, intitulé « dix pour onze ». A cette époque, le 2 mai, il y a 50 ans, l’horloge de la tour s’était arrêtée.

Il a réalisé le travail sur la tour de jeu avec Marianne Jonkman. Marianne a choisi plus d’une centaine de photos des archives de Barton, qui se sont déplacées d’un grenier à l’autre au fil des ans, pour l’exposition dans l’ancien hôtel de ville d’Edam. « En une semaine, Barton a pris environ deux cents photos, cinq rouleaux pleins, et a fait un film couleur. Seules deux photos se sont retrouvées dans le journal à l’époque et toutes ces autres photos ne sont montrées que maintenant pour la première fois. »

ravage

Dans toute sa naïveté, Barton a même escaladé la tour bancale le 2 mai 1972. « Je pense que j’étais là-haut pendant quinze minutes et que j’ai pris des photos de la vieille ville. J’étais considéré comme fou par la police et les pompiers dans lesquels j’étais entré. » Sur l’une des photos, vous pouvez très bien voir quels auraient été les dégâts si la tour s’était effondrée. Barton « La moitié du centre-ville aurait été anéantie d’ici là, car cette tour fait 40 mètres de haut ».

Barton van Flymen pour la photo qu’elle a prise le 2 mai 1972 depuis la fragile Speeltoren. – Nouvelles NH

Ce dont Barton se souvient, c’est la grande peur des gens qui étaient assis dans la rue parce qu’ils n’étaient pas autorisés à rentrer chez eux. « Il y avait une famille qui habitait à côté de la tour et ce jour-là, après trois ans de rénovation, ils avaient enfin fini leur maison et pouvaient y habiter. Incroyable. Ils ont logé dans un hôtel près de la place du Dam. »

bouleversement

Le bouleversement de cette époque est ce dont se souvient Barton. Avec Marianne, il est allé revoir toutes les personnes impliquées pour leurs histoires. « La peur de la catastrophe a bien sûr disparu, mais pas l’émotion, l’intensité avec laquelle ils l’ont vécue. » Ces histoires, les photos de Barton et aussi les nombreuses photos des résidents eux-mêmes se sont retrouvées dans le livre et dans l’exposition. Le livre est en vente à la librairie locale ou via www.tienvoorelf.nl

L’exposition est visible à partir du 10 mai dans l’ancien hôtel de ville d’Edam et le film, réalisé par Foeke de Koe et Bruce Amende, sera diffusé en septembre.

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