Un match qui a vu les invités marquer d’abord avec Orsolini en première mi-temps, puis avec Odgaard au début de la seconde mi-temps, se termine par 2-2, avant le retour avec l’ancien attaquant de Sassuolo comme protagoniste.
Bologne se jette. De 0-2 à 2-2, avec le doublé fou de Pinamonti en seconde période, alors que le match semblait fermement entre les mains de l’équipe italienne. Le Genoa remporte ainsi un point très important après quatre défaites de suite (dont celle en Coupe d’Italie), qui redonne confiance à un milieu au moral en berne. Orsolini et Odgaard avaient trompé Bologne en légitimant, au moins pendant la première heure de jeu, une nette supériorité de jeu et de possession. Mais ensuite, étonnamment, grâce à deux très lourdes erreurs de Casale, Pinamonti a remis le ballon à égalité. D’abord sur une passe décisive d’Ekhator (28e) puis sur le coup franc de Martin venu du gauche (40e). Pourtant, pendant plus d’une heure, c’était une sorte de monologue de la part des invités qui préparent désormais le match de mardi à Birmingham contre Aston Villa en Ligue des Champions avec moins de certitudes. Gilardino consolide sa position, même si les difficultés de Gênes ont une origine bien plus profonde que la grave blessure et partent des excellents transferts de l’été. Cet équilibre peut cependant redonner à l’environnement une estime de soi.
révolution
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Sur le terrain, Gilardino change tout, en passant à quatre arrières (avec Leali entre les poteaux à la place de Gollini blessé), en abaissant Sabelli, avec Marcandalli (à sa première titularisation) et Matturro aux centres, et Vasquez à gauche. Au milieu du terrain, il trouve Frendrup, le pivot du milieu de terrain pour contrôler le jeu, avec la nouveauté de Thorsby aux côtés de Pinamonti en attaque pour exploiter la force du jeu aérien du Norvégien. L’Italien (avec Ravaglia préféré à Skorupski entre les poteaux) lance le jeune Argentin Dominguez comme titulaire sur la gauche, avec Odgaard et Orsolini derrière Castro.
coeur et qualité
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Mais s’il est vrai que les deux équipes sont en situation d’urgence – sept absents chacune – les difficultés de Gilardino sont décidément plus grandes que celles d’Italiano. Le terrain le dit. Gênes essaie avec tout son cœur, mais les invités contrôlent le jeu dès le début. Bologne a plus de qualité, possède une possession efficace dans la moitié de terrain adverse et crée les plus grands dangers contrairement à un adversaire quasi inexistant sur le front offensif. Leali est décisif à deux reprises entre la 13e et la 14e minute, fermant le miroir face aux tirs lointains d’Orsolini et Moro, mais la pression des visiteurs est continue. Genoa reste dans le match grâce à son gardien. Leali sauve à nouveau tout à la 27e minute lorsqu’il ferme le tir du corps vers Orsolini, bloqué par Marcandalli.
attaquant Bologne
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Les hommes d’Italiano persistent : à la 35e minute Bologne marque depuis la gauche avec Dominguez, qui anticipe Sabelli mais touche d’une main : l’arbitre l’annule. Mais la pression des invités a conduit au but d’Orsolini, qui a été débloqué à la 37e minute, avec une passe décisive de Moro, avec un tir dévié par Vasquez qui a trompé Leali. 0-1 et Bologne prennent l’avantage ce qui légitime une nette supériorité territoriale. Gênes en vrille, évanescent sur le front offensif.
le choc
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Gilardino tente ensuite de faire bouger les choses : après la pause, il introduit Ekhator et Norton-Cuffy (Melegoni et Marcandalli absents), plaçant le jeune attaquant aux côtés de Pinamonti et ramenant Thorsby au milieu de terrain. A la 4ème minute, Martin tire fort, mais central : Ravaglia bloque. Gênes essaie d’élever le centre de gravité, cela demande beaucoup (trop) de véhémence, mais manque de clarté. Et en effet, à la 10ème minute, avec un superbe tir bas du gauche depuis l’extérieur de la surface, Odgaard a doublé le score : deux nuls et Bologne et Gênes ont été éliminés. Cela semble fait pour les invités : Italiano élimine Dominguez (à l’intérieur de Karlsson), Gilardino tente d’insérer Masini et Zanoli (à l’extérieur de Thorsby et Miretti), mais seule une confusion de Casale dans la surface de Bologne donne à Gênes une chance de faire match nul 1-2. avec le but de Pinamonti depuis l’extérieur de la surface, servi par Ekhator. Et là, les Rossoblu y ont cru jusqu’au but décisif de Pinamonti. Deux par deux et demain semble un peu moins noir.
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