Après s’être qualifié pour les quarts de finale, l’entraîneur réplique à son collègue de City qui avait encensé les Azzurri : “Pep essaie de nous mettre la pression. Un petit jeu pour acquis”
Une étape de plus dans une saison qui s’annonce historique. Napoli, pour la première fois, s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Un but qui semblait déjà à portée de main après le match aller et qui s’est confirmé comme tel également au match retour, avec l’Eintracht battu sans appel même à Maradona. “Pour la première fois en quart de finale de la Ligue des champions. Le voyage de Naples continue. Bravo à tous !” a tweeté Aurelio De Laurentiis au coup de sifflet final. Luciano Spalletti, en revanche, reste plus équilibré comme à son habitude, même en connaissant le succès. “C’est un très bon résultat à apprécier avec nos supporters, il est essentiel de maintenir l’attitude de ce soir car au début nous n’étions pas aussi concentrés que d’habitude. Nous n’avons presque rien concédé et sommes restés lucides. Dans l’histoire de Naples, nous n’avions pas réussi, c’est un excellent but et ce n’était pas facile”, a commencé l’entraîneur aux micros de Prime Video.
Répondre à Pep
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Guardiola avait indiqué Napoli comme l’équipe à éviter au tirage au sort, Spalletti semble presque agacé par cette considération. “Je ne suis pas fier ou quoi que ce soit, c’est un petit jeu tu sais pour mettre la pression sur les autres, c’est une évidence. On ne peut pas mettre Napoli devant Manchester City, ils dépensent 900 millions pour faire l’équipe et le 9 de nous serons là. une raison. Ils nous mettent devant nous et puis nous font chuter. Personnellement, je n’ai pas de préférences dans les urnes, on va s’adapter”, a-t-il poursuivi. Comme souvent, Victor Osimhen s’est retrouvé en couverture, auteur du sosie qui a dirigé le match : “C’est un footballeur très fort, qui a parfois des interprétations en solo et qui apprend à le faire avec l’équipe. C’est un comportement essentiel pour mesurez-vous à ces grands clubs.”
Analyses
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Bien que le score récompense les Azzurri avec mérite, Spalletti a souligné une première mi-temps en demi-teinte. “Au début on a perdu quelques lignes de passes et ils sont venus vers nous, on a toujours été trop ouverts avec les ailiers alors qu’ils étaient denses au milieu et c’était difficile de ré-attaquer pour reprendre possession du ballon. En deuxième mi-temps, Kvaratskhelia et Politano a compris qu’il fallait entrer plus souvent vers l’intérieur, avec un milieu de terrain qui est tombé devant la défense pour faire jouer le double demi-arrière.Cependant, déjà dans les premières phases, nous avions créé des opportunités, il y avait juste un manque de continuité de jeu. Mais c’est aussi grâce à la tactique de Glasner, à Francfort ils nous avaient beaucoup attendus et peut-être qu’on s’est relâché sur le résultat du match aller, maintenant ils ont plus pressé” a analysé le coach. Les heures qui ont précédé le match ont été perturbées par les tensions créées par les supporters allemands, qui ont incendié le centre-ville, se heurtant aux forces de l’ordre. Ainsi l’entraîneur a voulu lancer un appel aux Napolitains : “Ne gâchons pas le but que nous avons atteint en faisant le tour de la ville, allons seulement faire la fête sans céder aux provocations”.
15 mars 2023 (changement 16 mars 2023 | 00:45)
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