«Sous la neige» de Manuela Repetti : la critique d’Aldo Cazzullo


LEL’histoire commence avec la disparition d’une petite fille dans une petite ville du grand nord du Canada. C’est un lieu où l’auteur, Manuela Repettielle cherchait en réalité des ours blancs dans la baie d’Hudson au Manitoba.

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Une vraie ville, qui est dans le roman Sous la neige prend le nom fictif de Lastville. Un endroit que la glace isole du reste du monde. La protagoniste est Linda, une Italienne qui a émigré avec son mari biologiste plusieurs années plus tôt pour leurs travaux de recherche. Mais bientôt Linda est laissée seule à cause de la mort subite de son homme. Cependant, il décide de rester et de continuer à vivre dans cet endroit isolé.

Le quotidien de Lastville est bouleversé lorsque une petite fille disparaît dans les airs. Toute la ville se mobilise pour la rechercher mais, au fil des heures, les ombres du paysage hivernal grandissent et, en plus de masquer d’éventuelles traces, elles s’insinuent également dans les esprits et les cœurs.

Aldo Cazzullo (photo de Carlo Furgeri Gilbert).

Lastville est un lieu particulier : limité, fermé, sans contamination extérieure. Le village est entouré d’une toundra sans fin. C’est comme une grande famille, tout le monde se connaît, tout le monde sait tout sur tout le monde, ou du moins en apparence, mais comme toutes les familles elle cache des secrets.

Secrets sous la neige

Ses habitants vivent chaque jour en alerte et se méfient de tout ce qu’ils ignorent.. Ils vivent sur une terre sans en être maîtres et même ceux qui y vivent depuis des générations ont le sentiment de n’avoir aucune racine.

«Sous la neige» de Manuela Repetti

Sous la surface des événements il y a une atmosphère d’indéchiffrabilité mystérieuse des relations humaineséclairé uniquement par l’amour de la nature et des animaux. Et pour le protagoniste, c’est précisément la nature qui représente le seul réconfort face à la douleur et au manque de sens à la vie.

Et l’amour de Linda pour la nature et les animaux sera toujours une grâce salvatrice pour elle. dépasser ce qui est pathologique conditionne souvent les relations entre les personnes. Le rythme qui semble au premier abord lent, emprisonné dans un temps qui semble figé dans le froid hivernal, devient de plus en plus pressant. Bien entendu, la fin est une surprise.

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