Sondage sortie des urnes : Bucci, Lagalla et Biondi (centre-droit) devant Gênes, Palerme et L’Aquila. Tommasi (centre gauche) à Vérone


Centre-droit devant Gênes, Paledrmo, L’Aquila, Catanzaro. Centre-gauche en tête à Parme et (étonnamment) à Vérone. C’est le tableau qui ressort des sondages à la sortie des urnes du consortium Opinio Italia pour la Rai lors de la clôture des sièges pour les élections administratives qui concernaient 971 communes, avec environ 9 millions de personnes appelées aux urnes. En attendant le chiffre définitif, il convient de noter qu’à 19 heures dans les 818 communes gérées par le ministère de l’Intérieur, la participation était de 39,1 % (aux précédentes homologations, elle était de 42,5 %).

Centre-droit devant Gênes, Palerme, L’Aquila, Catanzaro

À Gênes le maire sortant Marco Buccisoutenu par le centre-droit et par IV, se situe entre 51% et 55%. Et risque donc de gagner au premier tour contre Ariel Dello Strologoavocat et président de la communauté juive de la ville, soutenu par le « campo largo » de centre gauche (du Pd au M5), qui s’arrête entre 36 et 40%. À Palerme selon la loi électorale, 40% suffisent pour éviter le scrutin. Ici l’ancien recteur et ancien conseiller régional Roberto Lagalla (Lega, FdI et Fi) se situe entre 43% et 47%. Et il gagnerait au premier tour. Le rival Franco Miceliprésident de l’ordre des architectes, soutenu par le Pd et le M5s se situe entre 27% et 31%.

Centre-droit devant également un l’aigle où le premier citoyen sortant Pierluigi Biondi (Frères d’Italie) fait partie des49% et 53%. Et donc lui aussi voit la possibilité d’une victoire au premier tour. Alors que rival Stefania Pezzopane (Pd) soutenu par M5S (mais sans symbole) et par Iv, s’arrête entre 23% et 27%. À Catanzaro le centriste Valério Donato (soutenu par Forza Italia et Lega, mais pas par Fdi) est devant (40% -44%) sur Nicolas Fiorita (31% -35%) à la tête d’une large coalition de centre gauche allant du Parti démocrate à De Magistris en passant par le 5 étoiles à Leu.

Centre-gauche devant à Vérone et Parme

À Vérone (fief historique du centre-droit) étonnamment le candidat du centre-gauche a l’avantage Damiano Tommasi (37% -41%), qui a profité de la scission au centre droit. Le maire sortant Federico Sboarinasoutenu par les Frères d’Italie et la Lega est entre 27% et 31%. Alors que l’ancien maire et ancien de la Ligue du Nord Flavio Tosí (soutenu par Forza Italia et les Renzians) est immédiatement derrière (entre 25% et 29%). À ParmeAu lieu, Michèle Guerra (dauphin de Federico Pizzarotti) également soutenu par le Parti démocrate (qui a signé une alliance avec « Effetto Parma », le mouvement citoyen fondé par Pizzarotti après sa sortie du M5) est en tête (entre le 40% et 44%) sur l’ancien maire de centre-droit Pierre Vignali (soutenu par Fi et Lega mais pas par Fdi) arrêté entre 19% et 23%.

16 capitales du centre-droit et 4 du centre-gauche

Le premier basculement administratif concerne 971 communes, dont 829 dont la population est égale ou inférieure à 15 000 habitants et 142 de plus de 15 000 habitants. Dans ce dernier, le système électoral prévoit un scrutin dans le cas où aucun candidat ne dépasse 50 % des voix au premier tour. En particulier, 22 capitales provinciales et 4 capitales régionales sont appelées à voter. Parmi les capitales, 16 sont gouvernées par le centre-droit (Alessandria, Asti, Catanzaro, Côme, Frosinone, Gênes, Gorizia, L’Aquila, La Spezia, Lodi, Monza, Oristano, Piacenza, Pistoia, Rieti et Vérone), 4 par le centre-gauche (Cuneo, Lucca, Padoue et Palerme), 2 des coalitions civiques (Belluno et Parme), tandis que 4 sont celles des commissariats (Barletta et Tarente après un vote de défiance, Messine et Viterbe en raison de la démission du maire).



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