Solution pour les filles traditionnelles des jeunes trouvée

Dans le sud du Limbourg, les hommes célibataires, également appelés jeunes, peuvent poursuivre leur traditionnelle fête du 1er mai : l’abattage d’un grand pin.

Au début, Staatsbosbeheer ne voulait plus participer à l’abattage des arbres. Mais une solution a été trouvée avec la commune d’Eijsden-Margraten. Cette année, les jeunes peuvent obtenir leur épicéa dans la partie du Vijlenerbos qui appartient à Hank van der Vleuten. « Six l’ont déjà fait. Meerssen a déjà sélectionné un arbre. Ils viendront le couper fin avril. Et j’aime vivre cette expérience », déclare le propriétaire Hank van der Vleuten.

Tradition
La jeune fille est toujours coupée au printemps. Dans certains villages c’est à Pâques, dans d’autres à Pentecôte. Il y a plusieurs histoires sur l’origine du festival, mais la tradition est toujours honorée chaque année dans plus de dix endroits du sud du Limbourg. Certes, dans des villages comme Banholt, Noorbeek et Mheer, l’événement a lieu depuis des centaines d’années.

Foresterie d’État
Il y a deux semaines, le Staatsbosbeheer a informé les jeunes par lettre qu’il ne coopérerait plus à partir de cette année. Plus aucun pin n’était autorisé à être coupé dans la région. Le Staatsbosbeheer a constaté que les jeunes n’avaient pas respecté leurs accords. La sécurité serait également en jeu avec l’abattage et il n’y aurait de toute façon pas beaucoup de pins éligibles.

furieux
Les jeunes du sud du Limbourg ont réagi furieusement à cette décision : une tradition séculaire risquait de sombrer. Planter le mât de mai est un signe de fertilité, priant pour une bonne récolte.

Pas infini
L’aide de Van der Vleuten est ponctuelle, car il ne peut pas se passer de pins indéfiniment. Selon lui, il y a encore plus de propriétaires privés d’épinette de Norvège qui peuvent aider à maintenir la tradition.

Une solution structurelle a donc été recherchée pour les années suivantes. Le maire par intérim Sjraar Cox van Eijsden-Margraten dit que l’arbre sera ensuite ramassé à Voeren, de l’autre côté de la frontière belge.



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