« Soixante gardes forestiers recherchés » pour un nouveau quartier dans l’ancien centre de conférence d’Oosterhesselen

C’est toujours le même qu’il y a trois ans. Peut-être un peu plus appauvri et affecté par la nature. Cependant, cela va bientôt changer, si cela dépend du développeur de projet Jaap ten Hoor. L’ancien centre de conférence De Klencke à Oosterhesselen est prêt à être démoli, après quoi un nouveau quartier verra le jour : Het Klenckerveld.

Le complexe de cinq hectares en bordure du village est vide depuis octobre 2012. En 2015, il figurait sur la photo comme lieu d’accueil pour les demandeurs d’asile, mais en raison de l’opposition des villageois, cela a finalement échoué. Il y a trois ans, Marcel Rensink de Local Interest exprimait l’espoir dans Accès interdit que quelque chose se passerait bientôt : « Maintenant, il n’y aura plus que de la populace. » Les portes manquent, les murs sont couverts de graffitis et un vieux matelas est éparpillé ça et là.

Au début, les chauves-souris étaient à l’origine du retard de la démolition. Maintenant, ce sont les arbres : « Avant de vouloir faire quoi que ce soit sur le site, il faut faire un inventaire de tous les arbres », explique le promoteur du projet Ten Hoor. « Je pensais que cela prendrait un mois, mais cela a certainement pris un an. Il faut y faire très attention. Quel genre d’animaux vivent là-bas ? Vous voulez préserver la nature le plus possible. Cela a donc pris beaucoup de temps. »

Ten Hoor marche entre les matériaux de démolition à travers les couloirs détrempés de l’ancien complexe. À travers les portes, il voit des pièces vides, toutes barbouillées de graffitis colorés. « Tout cela part à la poubelle », dit-il. « C’est trop négligé. Si on voulait garder ce complexe, on aurait dû commencer il y a dix ans. Maintenant, l’Etat est trop mauvais pour ça. »



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