Smart working, à partir de septembre de nouvelles obligations pour les entreprises mais pas de sanctions


A partir du 1er septembre, les nouvelles obligations de communiquer le travail agile sont déclenchées mais la loi ne prévoit pas de délai pour s’y conformer, avec pour conséquence que l’employeur ne peut être sanctionné en cas de défaillance ou de transmission tardive des données. C’est ce qui ressort de la lecture d’un cadre réglementaire rendu public mi-août et qui semble contenir plusieurs lacunes.

L’article 23 de la loi 81/2017, avant la modification apportée par la loi 122/2022 convertissant le décret de simplification, fixait un délai pour les communications pour commencer le travail agile. En fait, la disposition stipule textuellement que «l’accord pour l’exécution du travail en mode de travail agile et ses modifications font l’objet des communications visées à l’article 9-bis du décret-loi du 1er octobre 1996, n. 510 (converti par la loi 608/1996) « .

La référence à la disposition du décret législatif 510/1996 exigeait une communication préalable pour le travail agile et l’employeur encourait des sanctions si – la veille du début du travail effectué en mode agile – il ne transmettait pas les données.

La loi 122/2022 a remplacé l’article 23 de la loi 81/2017, établissant qu’à partir du 1er septembre de l’année en cours, l’employeur communique par voie électronique au ministère du Travail les noms des travailleurs et la date de début et de fin de l’exécution du travail agile , selon des modalités déterminées par arrêté du ministre.

Par ailleurs, le même article prévoit également le régime des sanctions, précisant qu’en cas de « défaut de communication selon les modalités prévues par le décret précité », la sanction prévue par l’article 19, alinéa 3, du décret législatif 276/ 2003 est appliqué.



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