Six mois comme passeur puis un avenir comme manager : les conditions du retour de Ranieri à Rome


Il a quitté la capitale hier pour rencontrer les Friedkins à Londres, le retour de l’entraîneur est prévu ce soir : l’objectif est d’être sur le terrain dès demain pour le premier entraînement

Francesco Balzani

13 novembre – 12h23 -ROME

Londres, une ville où le sort des Roms s’est souvent joué ces dernières années. C’est là que devrait arriver dans ces heures la fumée blanche concernant le troisième retour de Claudio Ranieri sur le banc de la Roma, le quatrième compte tenu également de son passé de footballeur Giallorossi. L’entraîneur de Testaccio est parti hier soir avec son agent Chiodi pour la capitale anglaise où les dirigeants du Groupe Friedkin se réunissaient depuis lundi dans le but de résoudre la crise de la Roma et de trouver un quatrième entraîneur dans une année civile. Après les tentatives pour Vincenzo Montella (trop de disputes avec la Fédération turque) et les doutes sur les candidatures étrangères de Potter ou ten Hag, nous nous sommes tournés vers Ranieri qui n’a pas caché vouloir revenir au coaching après ses adieux en juin à Cagliari. .

L’ACCORD

L’ancien entraîneur de Leicester, en compagnie de son agent Pietro Chiodi, s’est donc immédiatement envolé pour Londres où il a atterri hier vers 22 heures. Et pendant ces heures, il négocie l’accord avec les Friedkins : six mois comme passeur puis (probablement) un avenir. en tant que manager d’un club qui a désespérément besoin d’une référence italienne. Sauf surprise sensationnelle (jamais à exclure avec les Friedkins), le retour de Ranieri à Rome est prévu à 18h20 à Fiumicino avec un contrat signé, et l’argent ne sera certainement pas la question à résoudre. A moins que les propriétaires texans décident eux-mêmes de “l’accompagner” dans leur avion pour Ciampino dans la soirée. A partir de demain, en effet, Ranieri est déjà convoqué au premier entraînement de sa nouvelle Roma. Celui de 2009 a failli remporter le scudetto après une folle remontée contre l’Inter, celui de 2019 venait d’années importantes mais ne croyait plus en Di Francesco. Cette fois, c’est une autre histoire : il faut chasser le fantôme de la zone de sécurité et reconstruire l’âme et les fondations. Qui de mieux que Sir Claudio ?





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