Six ans de prison requis contre Berlusconi dans une affaire de corruption autour de soirées bunga-bunga

Le procureur en chef dans une affaire de corruption contre l’ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi, Tiziano Siciliano, a requis six ans de prison contre le magnat des médias. S’il appartient à la justice italienne, des biens d’une valeur de 10,8 millions d’euros seront également saisis.

L’homme politique de 85 ans est accusé, entre autres, d’avoir soudoyé 24 témoins dans le cadre des soi-disant soirées bunga-bunga avec des jeunes femmes d’il y a plus de dix ans. Le procès de Milan est le troisième à la suite de ce scandale, dans lequel le très riche Berlusconi a été accusé d’abus de pouvoir et de paiement de services sexuels à des mineurs. Il a été acquitté faute de preuves.

Maintenant, la question est de savoir si oui ou non les jeunes femmes ont subi des pressions pour faire un faux témoignage devant le tribunal.

Dans ce processus, 27 autres personnes sont jugées, dont la prostituée alors âgée de 17 ans, «Ruby de Hartenbreker». Elle a été condamnée à cinq ans de prison.

Selon le procureur, Berlusconi avait rassemblé autour de lui un harem “d’esclaves sexuels rémunérés”. Le chef du parti politique Forza Italia nie les allégations.



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