Les habitants de Zuidlaarderveen sont sérieusement préoccupés par l’augmentation du trafic de transit autour du village. Maintenant que le pont de De Groeve est fermé jusqu’à fin décembre, la foule augmente dans le petit village. Et avec cela les risques d’accidents.
« La semaine dernière, j’ai poursuivi une voiture qui était très pressée. Au pont, elle roulait à 120 kilomètres par heure. Là où on a le droit d’aller à 60 ! » Cela doit être clair : Jan Geert Duisterwinkel est très préoccupé par la situation de la circulation dans et autour de Zuidlaarderveen. Lui-même habite juste à côté du pont sur De Knijpe. Habituellement, une route de 60 kilomètres assez calme, mais depuis le début de l’approche du pont de De Groeve, elle ressemble parfois à une piste de course.
Et Duisterwinkel n’est pas le seul habitant de Zuidlaarderveen à être très inquiet. Hans van Gestel, fier père de quatre enfants, préfère ne plus laisser sa progéniture rouler sur des routes comme De Knijpe, Broeken et Kieviterij. « A l’approche de cette route, des voies pour les cyclistes ont été créées », explique Van Gestel en désignant les briques rouges des deux côtés de la route. « La zone grise concerne les voitures et les tracteurs, mais s’il y a ici un cycliste et des voitures qui tentent de se croiser, il peut y avoir des accidents. »
Depuis que les écoles ont repris et que tous les actifs semblent être revenus de vacances, l’activité devient chaque jour plus intense. « Je m’inquiète si ce sera bientôt l’hiver et si encore plus de gens monteront dans la voiture. »
Parce que les routes autour de Zuidlaarderveen – en raison de l’absence de piste cyclable – sont souvent utilisées par les cyclistes, Van Gestel craint pour la situation. « Quand on voit à quel point il y a du monde ici, je suis inquiet. »
Jean Pierre Dessart le fait aussi. « Je ne laisse pas ma fille faire du vélo ici en hiver », dit-il. Lorsqu’il fait plus sombre ou qu’il y a du brouillard, il ne doit pas penser aux situations que cela peut provoquer. « Ce qui le rend également dangereux, c’est que de nombreux automobilistes qui empruntent ce raccourci ne connaissent pas bien la route. À certaines intersections, il y a beaucoup de végétation et on ne voit presque rien venir. »
La province de Drenthe est consciente de la situation autour de Zuidlaarderveen. « Nous avons délibérément opté pour un détour sur des routes comparables à la route actuellement fermée », explique Arnold Mesken. « Nous constatons désormais que de nombreuses personnes ignorent le détournement. Cela crée des situations dangereuses. »
Une solution doit être trouvée sous la forme de ralentisseurs temporaires et éventuellement de panneaux supplémentaires. « Nous placerions alors ces dos d’âne environ tous les 500 mètres. L’intention est de rendre le raccourci beaucoup moins attrayant », explique Mesken. « Nous espérons pouvoir mettre en œuvre les mesures dans un délai d’une semaine et demie. »
Zuidlaarderveener Van Gestel estime qu’il est dommage qu’aucune mesure n’ait été prise plus tôt. « On aurait pu prévoir ces problèmes. Le conseil municipal de Tynaarlo en était conscient depuis longtemps », dit-il. Depuis quelque temps déjà, Duisterwinkel, un autre villageois, tire la sonnette d’alarme auprès de la commune et de la province. « Un panneau a déjà été placé au Kieviterij indiquant que seuls les résidents locaux peuvent accéder à la route. Mais personne n’y prête attention. »
Dessart lui-même propose une solution possible. « Rendre temporairement certaines routes à sens unique », dit-il. « Tout comme ils le font au Zuidlaardermarkt. »
La province a envisagé cette option, selon Mesken, mais n’a pas encore opté pour elle. Premièrement, la province commencera par établir des seuils temporaires. « Nous continuerons bien entendu à surveiller la situation et espérons que la situation s’améliorera. »