Situation financière « effroyablement alarmante » dans le secteur des soins aux personnes âgées


La situation financière des organisations néerlandaises de soins aux personnes âgées est « carrément alarmante ». Cela écrit cabinet comptable BDO Lundi, sur la base d’une analyse des rapports annuels de 2022 de près de huit cents organismes de santé. Si le gouvernement n’intervient pas, les problèmes pourraient devenir « insoutenables », écrit BDO, et la qualité des soins pourrait en souffrir considérablement.

Outre la perte de qualité, les faillites des établissements de santé menacent également, selon le cabinet comptable. Le bénéfice moyen des établissements de santé a diminué de moitié en 2022 par rapport à l’année précédente, passant de 533 millions d’euros à 262 millions d’euros. Le nombre d’établissements de soins pour personnes âgées ayant subi une perte a augmenté de près de 40 pour cent l’année dernière, passant de 171 à 238.

BDO évoque diverses causes pour expliquer cette situation. En 2022, par exemple, près de 375 millions d’euros ont été dépensés en intérim. C’est 20 pour cent de plus que l’année précédente. En outre, la hausse des coûts de l’énergie, l’augmentation des charges d’intérêt, l’inflation et la pénurie de matériaux ont entraîné une nouvelle hausse des coûts.

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Déclaration de revenus

Cette augmentation des coûts est compensée par une baisse attendue des revenus. Par exemple, le budget destiné aux soins aux personnes âgées dans son ensemble sera inférieur de 1,2 pour cent l’année prochaine, et il diminuera encore à 3 pour cent en 2026. À partir de 2024, moins d’argent viendra également de l’autorité néerlandaise de la santé, ce qui réduira le la composante normative du logement de 8 pour cent. Cela signifie que les organisations de soins reçoivent moins d’argent pour payer le logement des personnes ayant besoin de soins.

Selon BDO, le gouvernement devrait mettre en œuvre de nouvelles mesures moins rapidement, adapter ses modèles de calcul à la situation actuelle et décourager les constructions telles que l’embauche d’indépendants sans salariés. Selon le bureau, ces constructions sont l’une des raisons du fort absentéisme dans les soins de santé.



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