Singes de variole: premier cas signalé également en Lombardie, il y en a six en Italie


Le premier cas de positivité au monkeypox a également été signalé en Lombardie. Le laboratoire de microbiologie clinique, de virologie et de diagnostic de l’hôpital Sacco de Milan a en effet confirmé le diagnostic de positivité de l’échantillon prélevé sur un patient qui présentait des symptômes attribuables au monkeypox. Conformément à la procédure, la recherche des contacts a été immédiatement activée et tous les contacts étroits sont en cours de reconstruction, dont le nombre n’est pas connu pour le moment. Toujours d’après ce qu’on apprend, la personne serait revenue de voyage et est actuellement en observation. Avec la Lombarde, les cas en Italie montent à 6. Et l’hypothèse d’un lien avec le virus des Canaries dans le monkeypox des trois premiers cas italiens est renforcée.

Spallanzani : liaison possible avec les îles Canaries

Avant le Lombard, un a été identifié « avec des caractéristiques cliniques et de transmission similaires aux précédentes », comme l’explique l’Institut Spallanzani où ils ont achevé la première phase de l’analyse de la séquence d’ADN du virus Monkeypox des trois premiers cas italiens. « Les échantillons qui se sont révélés positifs – a expliqué l’Institut – ont été séquencés pour le gène de l’hémagglutinine (HA), qui permet une analyse phylogénétique ». Et ils étaient tous similaires à la souche ouest-africaine « avec 100% de similarité avec les virus isolés au Portugal et en Allemagne ». « Nous pourrions également être confrontés à un virus « paneuropéen » en Italie, corrélé à des épidémies dans différents pays européens, notamment celui des îles Canaries », a souligné l’institut.

Enquêtes sur d’autres cas suspects

Outre les six cas confirmés, les cas suspects augmentent également en Italie : deux ont été enregistrés mardi 24 mai en Sicile, tandis que les contacts en isolement à Rome sont passés de 15 à 16. « La situation est sous contrôle », a déclaré le conseiller à la santé du Latium, Alessio D’Amato.

En Espagne, les cas probables vont de 16 à 36

A l’étranger, en revanche, les cas positifs d’Orthapoxvirus (le genre de virus auquel appartient la variole) sont passés de 16 à 36 en Espagne, pour laquelle des analyses plus approfondies sont désormais en cours pour comprendre s’il s’agit du monkeypox. Pour le moment, ceux confirmés définitivement restent stables à 20. Un cas également constaté par les Émirats arabes unis, qui sont devenus le premier pays du Golfe (et le deuxième du Moyen-Orient après Israël) à l’annoncer, insistant sur le fait qu’ils sont « pleinement préparés » à gérer toute épidémie. Le premier cas a également été confirmé en Slovénie, sur un patient revenu des îles Canaries, tandis qu’en Allemagne, le ministre allemand de la Santé Karl Lauterbach et le président de l’Institut Robert Koch ont annoncé lors d’une conférence de presse à Brême que les personnes infectées par le virus du monkeypox ils devront se conformer à une période d’isolement et de quarantaine de 21 jours. Outre-mer, aux États-Unis, il n’y a qu’un seul cas confirmé et quatre autres suspects.



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