Signature de l’accord avec les entreprises algériennes. Bonomi : a créé un pont entre les deux économies


Une collaboration stratégique qui va au-delà de l’énergie et s’ouvre à de nombreux secteurs très innovants, de la pharmacie à l’agro-alimentaire, la cosmétique, le tourisme et la mécanique, en passant par la construction et les infrastructures, dans le but de créer un pont entre notre pays et l’Algérie, de d’un point de vue économique, social et géopolitique. Les entreprises sont les protagonistes de cette nouvelle centralité de la Méditerranée, comme en témoigne la présence à Alger du président de la Confindustria, Carlo Bonomi, à l’occasion de la première visite officielle du président du Conseil, Giorgia Meloni, en Algérie.
Bonomi a signé un protocole d’accord avec CREA-Conseil algérien pour le renouveau économique (une nouvelle organisation entrepreneuriale algérienne, réunissant des entreprises privées et publiques) qui prévoit un partenariat stratégique pour favoriser la coopération industrielle entre les entreprises italiennes et algériennes. « Cet accord représente un pont pour favoriser les relations économiques et sociales entre les deux pays et soutenir nos entreprises dans l’expansion de leur réseau en Algérie », a commenté Bonomi après la signature de l’accord. Mais la signature va encore plus loin : « la synergie entre les deux communautés entrepreneuriales peut apporter une contribution décisive au développement des relations économiques entre l’Europe, l’Italie, l’Algérie, les rives de la Méditerranée et l’ensemble de l’Afrique subsaharienne » . Ce sont des marchés, a souligné Bonomi, que « Confindustria a toujours considéré comme une priorité ».
L’accord avec CREA et avec les autres partenaires locaux ouvre « de nouvelles opportunités de collaboration dans divers secteurs allant de l’agroalimentaire à la pharmacie, de la cosmétique au tourisme, de la construction à la mécanique, des infrastructures à la construction, avec une attention également à la recherche et développement et la formation technique du capital humain ». Une collaboration de grande envergure donc et Bonomi le souligne : « notre stratégie vise à promouvoir des partenariats dans lesquels le système industriel italien peut exprimer tout son potentiel dans le cadre de la diversification économique algérienne, qui offre des marges suffisantes pour une pénétration plus profondément enracinée de notre made in L’Italie et ses chaînes de production ». Le gouvernement d’Alger, comme cela s’est manifesté ces derniers jours lors de la visite italienne, veut opérer une mutation de son économie, jusque-là principalement liée à l’énergie. Dans cette mutation, notre pays et son système entrepreneurial ont de grandes opportunités : « L’Algérie voit aussi l’Italie comme un modèle de référence pour le développement des petites et moyennes entreprises ». Et « non seulement vis-à-vis d’entreprises actives dans des secteurs traditionnels, mais aussi dans des réalités plus innovantes, à la recherche de partenariats potentiels et d’opportunités partagées dans le cadre de deux systèmes de production complémentaires, aux affinités multiples ».
Les chiffres témoignent du vaste potentiel de collaboration : au cours des dix premiers mois de 2022, explique une note de Confindustria, les échanges commerciaux Italie-Algérie ont augmenté d’environ 160 %, grâce également à l’augmentation significative des importations de gaz italien. Grâce aux ressources que l’Algérie tire des exportations d’hydrocarbures, le gouvernement pourra financer, comme il le souhaite, une série de projets ambitieux de diversification économique, qui rendront de nouveaux secteurs accessibles aux exportateurs et investisseurs italiens. Pour aller dans ce sens, le parlement algérien a déjà approuvé un nouveau Code des investissements étrangers.



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