La société holding insolvable du groupe immobilier et commercial Signa doit mettre en œuvre des mesures d’austérité strictes et renoncer à des dépenses coûteuses.
La holding se sépare d’une grande partie de ses 43 collaborateurs, notamment du personnel chargé des vols, de la sécurité, des événements, des lancements d’affaires et des chasses, a annoncé mardi à Vienne l’administrateur de la restructuration Christof Stapf. Dans certains milieux d’affaires autrichiens, la chasse sert à maintenir le contact entre les décideurs et les partenaires commerciaux.
Les rénovateurs annulent des chasses, des vols et des événements
“La partie concernée de l’exploitation du holding a entraîné des coûts permanents considérables”, a déclaré Stapf, nommé la semaine dernière par le tribunal de commerce de Vienne. Selon Stapf, les actifs du holding qui ne sont pas absolument nécessaires seront utilisés immédiatement.
Le groupe Signa, fondé par le milliardaire autrichien René Benko, a connu des difficultés ces derniers mois en raison de la hausse des taux d’intérêt, des prix de l’énergie et des coûts de construction. Jusqu’à présent, outre la société holding, la division vente au détail de sports en ligne et une unité de gestion immobilière ont également déposé le bilan en Allemagne. Signa Retail Selection AG, dont le siège est en Suisse, a annoncé qu’elle mettrait fin à l’entreprise de manière ordonnée. Le groupe de grands magasins Galeria Karstadt Kaufhof est également rattaché à Signa Retail et devrait donc être mis en vente.
L’avenir des sociétés Signa les plus importantes, Signa Prime et Signa Development, reste ouvert. La semaine dernière, les conseils de surveillance ont nommé un expert autrichien expérimenté en restructuration comme membre supplémentaire du conseil d’administration des deux sociétés. Les investissements de Signa Prime, très endettés, comprennent le grand magasin de luxe berlinois KaDeWe et le chantier de construction actuellement en sommeil de l’Elbtower de 254 mètres de haut à Hambourg. (dpa)