Une grande différence entre les pairs et les conseillers de crise réside dans les qualifications nécessaires des employés. Selon le psychiatre Rummel-Kluge, il s’agit d’une condition de base pour travailler dans les services d’urgence : « Ce doivent être des personnes expérimentées qui, par exemple, ont obtenu un diplôme en psychologie. »
Certains services de crise sont disponibles jour et nuit et sont donc souvent le premier point de contact dans des situations aiguës comme le risque suicidaire. Car les points de contact comme les cabinets médicaux ont alors fermé. Le smartphone, en revanche, est toujours disponible.
Une étude du service de chat de crise en coopération avec l’hôpital universitaire de Leipzig a montré que les chats de conseil sont également utilisés dans de telles crises aiguës : « Dans notre étude, nous avons constaté que plus d’un cinquième des participants discutaient en fait en raison de pensées suicidaires », déclare Christine Rummel-Kluge. Le médecin de Leipzig poursuit en disant que la recommandation de l’offre était très élevée à près de 90% et que les jeunes pouvaient donc être aidés de manière appropriée via le chat.