"Si Ferrari est champion j’irai de Londres à Maranello en Panda"

Il s’appelle Daniel Drury, il a été ingénieur chez Red Bull pendant six ans, et en réaction aux rumeurs sur la progression du rouge pour 2023 il a lancé son pari… Nous nous ferons un plaisir de lui fournir une carte avec les arrêts d’intérêt touristique le long des 1390 km

Mario Salvini

@
cheballblog

Heureusement, il existe un moyen de rester un peu joyeux. Vous savez quel ennui, sinon : la présentation de Ferrari est dans 20 jours, un mois et demi avant le début du championnat. C’est donc agréable de profiter d’un cabaret. Comme vous le savez certainement, depuis des jours il y a des rumeurs de gens bien informés qui fantasment sur les progrès prodigieux de la nouvelle Ferrari, pour l’instant dénommée avec les initiales du projet, 675. On parle de 1″ de moins au tour, Et ce sont des rumeurs qui gazent des millions de personnes : au final, être fan, c’est projeter ses aspirations dans les résultats d’une équipe, d’une voiture, d’un pilote (ou deux). Donc, les espoirs aussi. Ça ne coûte rien. , c’est la beauté de l’intersaison, dans laquelle tout le monde peut rêver de la même manière, et donc sur les réseaux sociaux il y a des croisements d’illusions et de moqueries, de proclamations et de sarcasmes.

Dan Drury, ancien ingénieur principal des systèmes chez Red Bull, a sauté dans le piège, où il est resté de 2016 à il y a un peu moins d’un an. Depuis qu’il ne fait plus partie d’une équipe, il se défoule via Twitter. Lorsque la nouvelle de la violation du plafond budgétaire par son désormais ex-équipe est sortie, il a tweeté sarcastiquement: « C’est agréable de voir qu’il y a eu des gens licenciés pour découvrir que les règles ont de toute façon été enfreintes. » Aujourd’hui, il est entré dans l’histoire de la Ferrari à venir. Avec son ironie habituelle : « La Ferrari 675 – gazouillait-il joyeusement – ​​présente l’une des innovations les plus folles que j’ai jamais vues au cours de ma carrière en F1. C’est vraiment révolutionnaire et les avantages qu’il apportera en temps au tour seront énormes. Pas besoin d’attendre qu’il entre en piste pour s’en rendre compte. Avec un développement limité des simulateurs, il sera difficile pour les autres de rattraper leur retard : profiteront-ils de cet avantage pendant des années ?

Ce n’était pas son seul monstre de la journée, cependant. Aujourd’hui également, il a garanti que « Si Stroll gagne une course… » il boira une pinte de sirop d’érable devant l’Ambassade du Canada. En effet, « j’avale » une pinte, écrit-il : on suppose donc que l’intention est de s’en débarrasser d’une seule gorgée, « à la goutte », comme on dit. Voeux. Mais ce n’est pas ce qui a frappé l’imagination de la plupart de ses adeptes, dont beaucoup sont évidemment des passionnés de Ferrari. Comme prévu, quelqu’un a réagi à la provocation sur le rouge. Et puis il a détaché sa prophétie/sentence, implicite dans la peine qu’il dit être prêt à payer. « Si Ferrari gagne le championnat, j’irai de Londres à Maranello en Fiat Panda pour m’excuser ».

Nous avons pas mal de temps devant nous. En attendant, il serait intéressant de savoir s’il a une idée de comment se procurer un Panda, en supposant qu’il n’en possède pas déjà un. Et puis, si quoi que ce soit, la Gazzetta se chargera de lui fournir un itinéraire avec des arrêts d’intérêt touristique, artistique, paysager et gastronomique le long du 1390 de la capitale anglaise à celle des moteurs italiens.







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