Shopping hors taxes, avec le nouveau seuil de 70 euros relevé de 119 millions pour l’État

Parmi les mesures qui ont trouvé leur place dans la loi budgétaire pour encourager le tourisme, il y a une intervention sur ce que l’on appelle Achats hors taxes : c’est la facilitation qui, dans le but d’attirer les flux touristiques internationaux et d’encourager la consommation des citoyens non européens sur le territoire national, permet aux consommateurs privés extracommunautaires (mais aussi à ceux domiciliés ou résidents hors Union européenne) d’acheter des biens pour un usage personnel sans application de TVA (si transporté dans des bagages personnels et pour une consommation personnelle ou familiale).

La nouvelle limite est de 70 euros

Jusqu’à présent, le plafond de dépenses au-delà duquel la prestation était déclenchée était fixé à 154,90 eurosavec la manœuvre vers laquelle tu descends 70. Une mesure qui rapproche l’Italie des choix faits ces dernières années par d’autres pays européens et qui, malgré la perte des recettes de TVA, selon les estimations du ministère dirigé par Daniele Santanchè, garantira un flux supplémentaire de 119 millions d’euros par an pour les caisses de l’État en raison d’un effet multiplicateur (augmentation de la demande touristique et donc augmentation de la consommation et des investissements).

Estimations des effets directs et indirects

Selon les données de la Banque d’Italie sur le tourisme international (se référant à 2019, donc pré-Covid), les dépenses des voyageurs étrangers s’élèvent à 44,3 milliards. Parmi ceux-ci, 7.6 sont liés au « shopping » (17,1% du total) e 3.1 référençable aux citoyens non européens en franchise d’impôt.

Les estimations développées par le ministère du Tourisme sont basées sur ces chiffres. Du gâteau du 3,1 milliards environ devrait être exclu 350 millions euros comme achats effectués dans le segment des dépenses inférieurs à 154,94 euros et donc exclus (jusqu’à présent) de l’avantage hors taxes. Le montant exclu de la franchise d’impôt est quant à lui composé de 60% provenant d’opérations comprises entre 70 et 154,94 euros, soit 210 millions d’euros pour lesquels une recette de TVA de 30,67 millions. Un revenu qui serait « perdu » avec le nouveau seuil de 70 euros mais qui, selon le ministère, produira une nouvelle demande finale. Et ce n’est pas tout : des informations supplémentaires doivent être ajoutées à ce numéro. 162 millions comme une augmentation supplémentaire des achats de biens touristiques non communautaires en réponse à la baisse du prix d’achat. L’augmentation de la demande étrangère finale toucherait donc i 200 million et ne représenterait que l’effet direct de la nouvelle règle. Ensuite, il y a l’effet induit avec l’augmentation de la consommation et des investissements.

Flux supplémentaires pour le PA de 119 millions d’euros

La perte de recettes de TVA due à l’abaissement du plafond pour obtenir l’exonération est compensée par l’augmentation de la production intérieure et l’augmentation des importations. Selon le ministère, il s’agit de flux supplémentaires de 119 millions d’euros par an.



ttn-fr-11