« Seuls 60 % des bus réguliers circulent ; tout comme la moitié des tramways côtiers »

Les passagers des trains NMBS ne doivent rencontrer aucune gêne.

Un service alternatif a été développé en fonction du personnel disponible chez De Lijn, qui peut être consulté sur le site web et l’application de l’entreprise.

« Plus de pouvoir d’achat »

Avec des actions locales à Courtrai, Louvain et Hasselt, les trois syndicats veulent donner au gouvernement un coup de tête dans la discussion sur le pouvoir d’achat. Les actions entraîneront les nuisances nécessaires à De Lijn, mais à la SNCB et à la STIB, tout doit être respecté. Une manifestation syndicale nationale est également prévue à Bruxelles le 20 juin.

Entre-temps, le 31 mai, les services publics organiseront une nouvelle journée d’action contre le « malaise général » dans le secteur. La raison concrète des actions locales est le fait qu’aucun accord n’a été trouvé au sein du Groupe des 10 sur des remboursements plus élevés des frais de déplacement des salariés.

« Les employeurs veulent sortir du lot »

Les syndicats exigent qu’une intervention supplémentaire soit accordée rapidement, et pour renforcer ces revendications et d’autres, des mesures sont déjà prises aujourd’hui. Il s’agit donc de la loi sur la norme salariale de 1996. Cette loi met un frein aux augmentations salariales afin de protéger la position concurrentielle des entreprises belges vis-à-vis des pays voisins, mais les syndicats souhaitent voir la loi actuelle réformée.

Selon le front commun syndical, les employeurs veulent à nouveau rentabiliser leurs efforts, tout en laissant leurs salariés à l’écart. Par exemple, ils refusent tout effort supplémentaire, mais ils souhaitent que le gouvernement fournisse des moyens supplémentaires pour réduire les dépenses énergétiques des entreprises, selon les syndicats. Les travailleurs sont également confrontés à la forte hausse des prix de l’essence et du diesel, ont indiqué les syndicats. Par conséquent, une intervention supplémentaire est nécessaire, immédiatement tangible et proportionnelle à la hausse des prix du carburant, pour tous les employés qui doivent utiliser leur propre voiture pour leurs déplacements.

Les syndicats souhaitent également que les employeurs prennent leurs responsabilités, notamment en matière de déplacements professionnels.

Enfin, il leur est absolument impossible « que le remboursement du trajet domicile-travail soit en quelque sorte lié au niveau de salaire du salarié, comme le proposent les employeurs », lit-on.



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