Cette année, l’Inspection de l’Environnement Humain et des Transports (ILT) a rejeté un cinquième des feux d’artifice décoratifs destinés aux consommateurs. Cela fait que le Ministère des Infrastructures et de la Gestion de l’Eau, dont fait partie le service d’inspection, annoncé mercredi. Au total, 171 articles de feux d’artifice dits F2, qui comprennent des gâteaux, des fleurs moulues et des fontaines, ont été examinés en 2023. Cette année, les feux d’artifice décoratifs de type F2 ne pourront être vendus que les 28, 29 et 30 décembre, alors que leur utilisation est autorisée entre le 31 décembre, 18 heures, et le 1er janvier, 2 heures.
Les articles rejetés présentaient des problèmes de pièces brûlantes en dehors du soi-disant cercle de sécurité – diamètre 8 mètres, hauteur 3 mètres – et une pression sonore dépassant 120 décibels. Des défauts ont également été constatés avec les feux d’artifice composites, appelés boîtes composées, composées de plusieurs pièces de feux d’artifice ayant des effets différents. Les importateurs où des infractions ont été constatées sont tenus de retirer les produits en question des rayons et de les faire détruire à leurs frais.
En outre, selon le service d’inspection, un quart du matériel pyrotechnique inspecté est de qualité insuffisante. En cas de telles infractions, qui n’entraînent pas de refus, les importateurs recevront par courrier une lettre d’avertissement les invitant à ajuster les feux d’artifice. Le service d’inspection souligne que l’industrie des feux d’artifice a récemment fait des efforts pour améliorer la sécurité de ses produits. L’ILT mentionne, entre autres, l’ajustement des dimensions des articles pyrotechniques comme mesures prises.