Serie A : le derby avec Varese à Milan, Virtus ok avec Reggio Emilia

Le 19ème jour : sans Macura et Harper, Derthona part avec Candi. Eh bien la première de Spajiha à Venise, Pesaro battu. Quarts de finale à Turin à partir de mercredi

Après l’avant-première de samedi soir, remportée par Trévise contre Naples, voici la suite de la 19e journée de Serie A.

REGGIO EMILIA-VIRTUS BOLOGNE 63-74

Virtus Bologna oublie d’emblée le faux pas avec Barcelone et place le blitz à Reggio Emilia, devant un PalaBigi à guichets fermés pour la première fois cette saison (4530 personnes). Les garçons de l’entraîneur principal Scariolo sont avant tout Jaiteh (13 points et 11 rebonds) et l’habituel Teodosic (11 et 4 passes) tandis qu’Anim (24 points) ne suffit pas aux hôtes. Sakota choisit le quintet composé de Cinciarini, Anim, Olisevicius, Reuvers et Diouf tandis que Scariolo réplique avec Teodosic, Mannion, Weems, Mickey et Jaiteh, laissant Shengelia et Belinelli au repos. Dans le premier quart-temps, les 10 points de Mickey poussent Virtus à +9 (17-26) mais Unahotels parvient à limiter la casse grâce à Anim. Malgré la domination des rebonds offensifs de Virtus (13 à 6), Reggio est toujours dans le match (33-39 à la mi-temps).

Segafredo semble s’enfuir avec Teodosic (42-55 à la 25e minute), mais ici l’équipe de Sakota est bonne pour rester compacte et placer un break 13-2 avec lequel ils se remettent sur les rails. Avec un trois-points de Strautins, l’équipe locale reprenait l’avantage (58-57 à la 32e minute) et désormais le match se poursuivait à la limite de l’équilibre jusqu’au une-deux marqué par Teodosic et surtout Jaiteh. Le grand virtussino brutalise le choix de Sakota de jouer avec un ailier comme « cinq » Reuvers et l’emporte. Pour les joueurs de Reggio, le salut est de plus en plus compliqué, alors que Virtus sera de retour sur les terrains dès jeudi face à Venise en quart de finale de la Coupe d’Italie.

Reggio d’Émilie: Anim 24, Diouf 9, Strautins 6

Bologne: Jaiteh 13, Mannion 12, Teodosic 11

VARESE – MILAN 75-87

Une excellente prestation de l’ex Davies (17 points chirurgicaux à 6/8 sur 2), flanquée de l’utilité de Luwawu-Cabarrot (5/8 sur 2), permet à un Milan d’une grande compacité défensive de prendre le meilleur sur Varese dans un jeu à haute intensité. Avec les paniers de Napier et Datome, de retour dans le onze de départ, Olimpia a tout de suite mis la tête en avant (2-10 à la 4e minute). La réponse des rouges et blancs à domicile se situe dans les deux matchs entre Ross et Caruso (13-15 à la 6′), mais c’est Woldentensae qui, sur la sirène du premier quart-temps, donne le +1 au public de Masnago. , septième à guichets fermés d’affilée (22-21 à 10′). Alors que Brandon Davies prend le fauteuil (9 points en 3′), la partie s’enflamme avec un double coach pour Hall et Brown, qui coûte aux USA la troisième faute des rouges et blancs à domicile.

Les champions d’Italie saisissent le moment et le prolongent à +10 (29-39 en 15’20 »). Malgré la troisième faute de Ross également, l’équipe de Brase trouvait un regain d’énergie dans les triplés de Reyes et les blazes de Johnson pour reprendre l’égalité avec De Nicolao (45-45 à 19’38 »). Au début de la deuxième mi-temps, un sort de Ross redonne à Varèse le maximum d’avantages (+4 51-47 à la 23e minute). La réponse est un externe 10-0 concilié par Luwawu-Cabarrot (51-57 à la 25e minute). EA7 remonte ensuite +11 grâce à un précieux triplé de Baron (65-76 à 32’30 ») pour ensuite contrôler le jeu grâce également à une zone 3-2, remportant ainsi le derby n.187.

Varèse: Ross 16, Owens et Johnson 13

Milan: Davies 17, Lawawu-Cabarriot 16, Napier 12

TORTONA-TRIESTE 80-69

Une nette victoire, avec laquelle Derthona se présente dans le Final Eight de la Coupe d’Italie prévue mercredi à Turin et avec laquelle elle poursuit sa marche dans les premières positions du classement, rachetant également le match aller, au cours duquel elle a subi la défaite la plus nette. de sa grande saison. Trieste paie les imprécisions et ralentit sa course vers la zone des séries éliminatoires.

Changements réduits pour Tortona, en raison des absences de Macura et Harper, le premier en raison d’un doigt disloqué, le second se remettant d’un lumbago. Derthona semble parfois répéter le match contre Varèse : beaucoup de frappes, une excellente circulation du ballon, des passes « aériennes » et une vitesse élevée. L’avantage est toujours pour Tortona, mais Trieste tient à -3, -4, -5 : ce n’est que dans les dernières 2’30 » que l’écart se creuse, avec l’impact du banc, surtout Radosevic et Tavernelli, qui conduisent à + 9 avec lequel le premier quart-temps se termine 25-16. Sur les deux fronts, la deuxième mi-temps offre de nombreuses erreurs de tir et une certaine perméabilité défensive des visiteurs, tandis que l’équipe de Ramondino se montre plus précise et arrive à deux chiffres, 30-20 à la 12e minute, même si c’est Gaines qui ramène un triplé. l’écart à -5. Candi prend le fauteuil, qui marque 16 points en première mi-temps, dont 4/5 sur 3 et au milieu du quart Derthona est en avance 40-27. Beaucoup de passes décisives et de jeux, pour un match concentré mais divertissant en ce moment, à la longue pause à 50-41, dans laquelle Bartley, le meilleur des siens, met deux triples à la dernière minute et Christon, après un non- impact start, joue lycée et le panier à 15 » de la sirène.
A nouveau le meneur de jeu de la Juventus ouvre le troisième quart-temps, Tortona arrive à +15 de la manche 60-45 à la 26e minute, un avantage ensuite rétabli sur 68-52 avec lequel le jeune Filoni clôture le quart-temps. Et dans la dernière fraction que Derthona peut contrôler, tandis que Trieste lâche un peu, seul l’habituel Bartley dépense bien ses dernières énergies avec un autre couple de triples, avec lesquels ils rapprochent l’écart à un chiffre, mais Filloy toujours de 3 pour qu’il ne réduit pas au-delà de la finale 80-69.
(Stefano Brocchetti)

Tortone: Candi 16, Daum 14, Caïn et Radosevic 12

Trieste: Bartley 23, Gaines 13, Terry 10

VENISE-PESARO 93-77

Super Parks (23 points) « mouille » les débuts victorieux de Neven Spahija (93-77) sur le banc Reyer, interrompant la série de 4 défaites consécutives en championnat, Carpegna se paie un premier quart-temps « non joué ». Reyer sans Brooks et la nouvelle greffe Ray, Pesaro aussi sans Moretti, en plus de l’ex Mazzola, dans le parterre trois grands ex tels que Tomas Ress, Christian Di Giuliomaria et Ezio Lessana. Spahija démarre avec Spissu, Granger, Parks, Willis et Watt, un break immédiat écrit par le triple de Spissu et les incursions de Granger (9-2). Repesa time-out après 2-13”. Premier quart-temps débordant d’Umana, Pesaro anéanti par l’intensité de l’orogranata qui n’a concédé que deux field goal à Kravic et Cheatham. Venise vole (12-2, 26-4) avec Granger déchaîné (11 points en 7), Reyer également +23 (28-5), avant les deux lancers francs d’Abdur-Rakhman (28-7).

Pesaro réagit dans le deuxième quart-temps poussé par Cheatham et Abdur-Rahkman (33-20), Reyer qui commence à peiner en attaque faisant baisser les moyennes, Giovannetti siffle deux fautes sur 3-points à De Nicolao et Granger sur Abdur-Rahkman (33- 22) avec un break de 17-5. Carpegna aussi à -9 (34-25). Le retour de Willis et Watt secoue les orogranata qui prolongent à nouveau (43-28). Pesaro est revenu dans le match avec un Abdur-Rahkman imparable (18 points à la mi-temps) et un deuxième quart-temps à 30 points (48-37). Pesaro remonte à -9 (48-39), mais Reyer revient pour resserrer le maillage en défense, Parks s’allume à nouveau et le quintette Spahija, limité Abdur-Rahkman, revient voler (67-46) avec une série de 19 – 7. Spissu donne le 3+1 à Tambone (67-52), qui raccourcit le passif des Marches, un jeu qui voyage dans les larmes (69-55), triplé de Moraschini et coach de Repesa (73-55), troisième sirène sur +17 (77-60). Les pourcentages chutent dans la dernière fraction (80-65), Spahija doit remettre Granger et Watt dans la mêlée. Les triplés de Willis, Cheatham et Spissu arrivent coup sur coup (88-72). Match clos (93-77) d’avance.

(Michèle Contessa)
Venise: Parcs 23, Granger 20, Willis 16, Spissu 11

Pesaro: Abdur-Rahkman 20, Cheatham 14, Tambone 12, Charalampopoulos 11

SCAFATI-TRENTO 74-79

Retour audacieux vers le succès pour Trento qui a battu Palamangano de Scafati 79-74 avec une incroyable course de 16-0 dans les quatre dernières minutes du match. Scafati encaisse la deuxième défaite d’affilée et paie le black-out final, alors qu’il n’attaque plus avec des critères, se faisant revenir sur le +11 (74-63 à la 36e minute) qui semblait avoir clôturé un match qui pendant les trois quarts a été vécu sur l’équilibre point à point extrême. Avec Okoye, Stone et Hannah sur le terrain affaiblis par des problèmes physiques au cours de la semaine, Scafati a semblé pouvoir le ramener à la maison avec des paniers de Logan et Thompson. Puis l’épilogue final inspiré de la personnalité de Spagnolo et des triples de Grazulis. L’Espagnol privilégie le dépassement avec 1’18 » pour aller avec le tap-in de 74-75. Logan et Pinkins ratent les triples de dépassement et Forray établit le 74-77 depuis la ligne. Encore dix secondes. Caja demande un temps mort pour tirer possession d’une éventuelle prolongation, mais Stone perd le ballon en ratant la passe après la remise en jeu. L’Espagnol habituel de la ligne met les lancers francs de la finale 74-79.

(Luc Di Russo)
Deviens intelligent: Logan 22, Thompson 13, Pierre 11
Trente: Grazulis 17, Espagnol 15, Atkins 11

BRINDISI-VERONE 102-68

Brindisi lâche le poker des victoires consécutives en battant et dominant Vérone dans un match abordé dans le premier quart-temps et conquis avec un partiel monstrueux emballé entre la fin du troisième et le début du quatrième. Vérone démarre mieux jusqu’à ce que Happy Casa parvienne à enlever un peu de rouille de ses mécanismes offensifs. Cinq triplés (3 Reed, Burnell et Lamb) permettent à l’équipe des Pouilles de s’élancer pour la première fois (6′, 19-10) pour mener le match de manière décisive. Ramagli tente de rythmer tout son banc sans pouvoir trouver d’interprètes pour améliorer sa visée de l’arc, cloué à 1/8 pendant 18′. Au fil des minutes, le Happy Casa fait également monter le volume de la défense en faisant preuve d’une fraîcheur athlétique inattendue. Tezenis parvient cependant à ne pas dérailler en restant dans le sillage des hôtes très inspirés au tir à distance et dominants avec Perkins dans la surface (18′, 41-29). Après l’intervalle le long du match 3 + 1 de Burnell, il envoie un message sans équivoque à Anderson et Cappelletti (parmi les meilleurs des invités), sur la pente de la montée pour revenir au sommet. A la 26′ Reed met à jour le maximum d’avantage (64-50), embellissant sa soirée de meilleur buteur. Vérone en revanche fait tout pour rester dans le match : à la 29e minute elle parvient à réduire le désavantage (64-59) d’une course conséquente de 9-0, profitant à plein d’une passe vide des Pouilles, puis disparaît depuis l’avant-scène. Brindisi revient hausser le ton avec un triplé d’Harrison (70-59) donnant le coup d’envoi du dernier acte pour conquérir la victoire. Le break du 22-0 (34′, 86-59) met définitivement le résultat au congélateur, avant que les hôtes ne parviennent à atteindre +34 (98-65) avec 2’10 » encore à jouer.

Toasts: Anche 17, Burnell 14, Perkins 12, Riisma 11, Agneau, Bowman 10 Vérone: Davis 14, Anderson 13, Cappelletti 12, Smith 11

Le moment magique de Sassari se poursuit à Brescia, qui en est à sa cinquième victoire sur les 6 derniers matchs : la formation sarde passe avec autorité au PalaLeonessa, capable de mener le match pendant toute la 40′. Pour Brescia, capable de ne rouvrir le jeu que partiellement, sans jamais en prendre l’avantage, c’est le pire moment d’une saison décevante, du moins pour le déplacement en Lba : sixième défaite consécutive pour l’équipe de l’entraîneur Alessandro Magro, expulsée pour protestations à 20 ans. » de la fin, toujours ancrée dans le bas du classement.

L’équipe de Bucchi a pris un très bon départ (15-25) avec Jones et Bendzius : Brescia a eu du mal à entrer dans le match, souffrant à outrance du physique des Sardes, qui ont frappé à tous les postes, creusant le sillon dans le deuxième quart-temps avec deux triplés de Gentile (22-37). Avec difficulté, les hôtes tentent de rouvrir le jeu (34-40) trouvant les moteurs de leur attaque dans les habituels Della Valle et Gabriel.

A la mi-temps le long de Sassari prolonge encore (36-46) et au retour des vestiaires même pas une double faute (jeu+technique) appelée à Bendzius ne réveille Brescia (44-54). Le choc pour les garçons de Magro intervient dans les 5′ finales du quart : l’habituel duo Gabriel-Della Valle construit le break qui ramène Brescia dans le match (54-56). Les triplés de Kruslin mais surtout la décision des garçons de Bucchi ramènent Sassari à +8 dès le troisième buzzer (58-66). Brescia se retrouve dans le dernier quart-temps (70-71) grâce aussi à l’apport de Petrucelli. Dowe prend son équipe par la main au pire moment, donnant ses deux points aussi beaux qu’importants.
(Alberto Banzola)

Brescia: Della Valle 23, Gabriel 18, Petrucelli 16.
Sassari
: Dowe 22, Kruslin 16, Bendzius 13.



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