Sept entreprises sur dix ont bien résisté à la crise du coronavirus

Sept entreprises sur dix ont bien résisté à la crise du coronavirus. C’est ce que montre jeudi l’enquête triennale auprès des entreprises de la Fondation Innovation & Travail de la SERV, le Conseil social et économique de Flandre.

La SERV a réalisé l’échantillon auprès d’un millier d’entreprises et d’organisations en Flandre et à Bruxelles néerlandophone. Les entreprises étaient réparties dans les secteurs de l’industrie, des services, de la construction et du gouvernement, de l’éducation et du profit social.

L’enquête montre que sept entreprises sur dix ont bien résisté à la crise du coronavirus. La capacité d’une entreprise à résister à la crise du coronavirus dépend principalement de sa taille, du secteur dans lequel elle est active et du fait qu’elle ait ou non connu une augmentation de la demande.

Par exemple, plus de huit sur dix des grandes entreprises interrogées ont indiqué qu’elles avaient bien résisté à la crise, contre deux tiers des petites entreprises. Répartis par secteur, l’industrie et le secteur quaternaire en particulier se portent bien.

La moitié des entreprises qui ont bien résisté à la crise ont vu une augmentation de la demande pour leurs produits ou services. Sept organisations sur dix touchées par la crise ont constaté une baisse importante de la demande. C’était particulièrement le cas pour les petites organisations et dans le secteur des services. Dans le secteur industriel, la demande a généralement augmenté.

Le type de conséquences auxquelles les entreprises étaient confrontées, par exemple une augmentation ou une diminution de la demande, déterminait les mesures qu’elles prenaient. Plus de la moitié des entreprises ont adapté leur organisation du travail, plus de quatre sur dix se sont engagées à digitaliser les processus de travail. Plus de quatre sur dix aménagent également les tâches des salariés et demandent une prime pour compenser la perte de chiffre d’affaires.

Selon Hans Maertens, président de la SERV, les recherches montrent qu’un grand nombre d’entreprises ont relativement bien résisté à la crise, « mais cela leur a coûté beaucoup d’efforts ». « Les compagnies ne contrôlaient pas non plus beaucoup d’éléments elles-mêmes et devaient ramer avec les rames dont elles disposaient. Malheureusement, la guerre en Ukraine les défie à nouveau », a déclaré Maertens dans le communiqué de presse.

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