La confiance de Nancy van Bommel dans le transport des étudiants a complètement disparu. Son fils de neuf ans, Senn, est sourd et fréquente une école spécialisée à Sint-Michielsgestel. La famille vit seule à Asten et c’est pourquoi le garçon utilise le transport étudiant. Seul le taxi de l’école a oublié de venir le chercher trois fois.

Les problèmes entourant le transport des étudiants de Senn durent depuis un certain temps déjà. L’année scolaire dernière, il était dans le bus avec deux enfants avec qui ça n’a pas cliqué. La paire a des limites très différentes des siennes. « Tous les parents, et aussi la municipalité d’Asten, pensaient qu’il ne fallait plus transporter nos enfants ensemble. Cela a causé trop d’agitation chez tous les enfants », raconte la mère Nancy.

« Tout le monde a été immédiatement stressé. »

À la surprise de tous, les élèves étaient à nouveau programmés ensemble. « Tout le monde a été immédiatement stressé. Nous n’avons entendu cela que le vendredi avant la rentrée scolaire », explique Nancy. Elle a réussi à convaincre une compagnie de taxi locale d’emmener son fils et une fille de Someren à l’école à partir de maintenant. « Cette entreprise se porte bien maintenant, malheureusement, elle n’a aucune capacité pour le retour. »

Il est toujours fourni par Munckhof et son partenaire de taxi Van Helvoort. Lundi et mardi derniers, et lundi dernier, Senn n’a pas été récupéré à l’école. « C’est que l’école elle-même s’appelait tout de suite Helvoort et non Munckhof, sinon il aurait été chez lui bien plus tard », raconte Nancy, toujours frustrée.

« Ce n’est vraiment pas possible et nous avons eu une conversation très forte. »

Ils sont très déçus à Munckhof. « Le chauffeur a fait une erreur, il y a eu une erreur dans le système informatique. Par la suite, il y a eu un contrôle insuffisant », explique Bas de Smit de la compagnie de taxi. « C’était une combinaison d’erreurs humaines et de malchance, mais même dans ce cas, ce n’est vraiment pas possible. Nous avons eu une conversation très solide. »

De plus, les étudiants ne sont pas autorisés à voyager plus d’une heure, seulement selon Nancy, Senn est régulièrement sur la route beaucoup plus longtemps. « Son van doit aussi déposer deux enfants à Helmond. De Sint-Michielsgestel, via Helmond à Asten, si tout se passe bien, on ne roule même pas en une heure. » Les chauffeurs disent que c’est la circulation. « Ce n’est pas vrai, la route est tout simplement trop longue. »

« C’est choisir entre deux maux. »

La compagnie de taxi Munckhof le reconnaît. « Nous devons choisir entre deux maux. En raison du manque de personnel, nous devons planifier le plus efficacement possible. C’est pourquoi nous nous arrêtons à Helmond, mais il est alors presque impossible d’arriver à cette heure. Ce n’est qu’ainsi que nous sachez que Senn rentrera au moins à la maison. »

La compagnie de taxi dit qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour recruter des chauffeurs supplémentaires. « Nous payons la formation des chauffeurs et il y a une prime à la signature », explique Bas de Smit. « Trouver uniquement les personnes adéquates reste difficile. Les chauffeurs non seulement conduisent le bus, mais sont aussi une sorte de travailleur social et pédagogique, d’animateur de discussion et d’arbitre. »

« Les coûts supplémentaires éventuels n’ont pas d’importance. »

La commune d’Asten n’est pas non plus satisfaite de la situation. « Nous ne dépendons que du marché, qui est très tendu actuellement. Senn a droit à un bon transport et qu’il puisse y avoir des surcoûts associés à cela n’est pas un problème », déclare une porte-parole.

Vendredi après-midi, il semble y avoir une solution. A partir de maintenant, Senn sera reconduit directement de l’école par Van Helvoort. « Un pilote supplémentaire a été trouvé, ce qui rend cette balade en solo possible », explique De Smit. Mère Nancy est soulagée. « Un tour en solo n’était pas une exigence, mais s’il est à l’heure à la maison, c’est bien. »



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