Informez vos proches de votre choix concernant le don d’organes. La Fondation néerlandaise des greffes lance cet appel lors de la Semaine de discussion avec les donateurs. L’organisation espère que les gens commenceront à se parler afin d’éviter de douloureuses surprises en cas de décès.
« Il est important de connaître votre perception du don », explique Jikke de Vries. En tant que coordinatrice des dons de la WZA, elle surveille les procédures de don à l’hôpital. « A la fin de votre vie, vous ne pouvez plus vous le dire et la famille du médecin sera informée de la manière dont vous êtes inscrit. Si vous n’en avez pas discuté entre vous, c’est parfois une mauvaise surprise pour la famille. »
Depuis 2020, toute personne âgée de 18 ans et plus est inscrite au registre des donneurs. Vous pouvez indiquer ici si vous souhaitez être donateur. Vous pouvez également laisser le choix à votre famille. Quiconque n’enregistre rien indique automatiquement qu’il n’a aucune objection au don.
« Parler de la mort est parfois encore un tabou », note De Vries. « Il y a des gens qui ne veulent pas parler de choix après leur mort ou qui ont le sentiment que quelqu’un veut leur retirer quelque chose en matière de don d’organes. « Il commence déjà à parler de mes organes et je ne le fais pas. même mort. » Ce genre d’hypothèses et de croyances rendent difficile d’en parler. »
La semaine des entretiens avec les donateurs est importante pour briser le tabou, explique De Vries. « Il ne s’agit pas de vouloir saisir ou prendre quelque chose. Le don est basé sur la solidarité. On est d’accord ou non. C’est de ça qu’il s’agit. Un médecin veut seulement savoir ce que l’on voulait. C’est aussi pour le receveur. C’est quand même agréable de savoir qu’il ou elle a reçu un organe de quelqu’un qui le voulait. »