Fiorenza Sarzanini (photo de Carlo Furgeri Gilbert).

LELa vie quotidienne à l’heure des réseaux sociaux semble préférer les contacts virtuels aux contacts réels. Il y a une enquête menée par l’entreprise SocialCom qui démontre à quel point nos journées sont désormais marquées par ce qui se passe sur le web.

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Les chiffres sont impressionnants : « Au cours des sept premiers mois de 2024, sur les plateformes sociales en Italie plus de 150 millions de conversations ont été détectées, qui a généré environ 55 milliards d’interactions, dont des commentaires, des réactions, des partages et vues (pages consultées, éd ) ». On parle de tout, on discute, on se dispute, on s’insulte même, dans un carré qui échappe de plus en plus au contact physique.

Actualité, politique, événements culturels, spectacles, chaque sujet trouve de l’espace et génère du « trafic » mettant en évidence une propension à utiliser le clavier qui dans certains cas devient presque une obsession. Et cela sonne surtout l’alarme sur les conséquences que cela peut engendrer, notamment pour les plus jeunes.

Facebook reste la plateforme principale «avec 143 millions mentionne (citations, produits, marques, personnes, éd), environ 90 pour cent du total de toutes les plateformes analysées. Les utilisateurs les plus actifs sur Facebook sont constitués de 58 pour cent d’hommes et de 42 pour cent de femmes. Les mots-clés les plus utilisés sont « gagner », « vivre », « perdre » et « lire ».

D’après Instagram «avec 6,5 millions mentionne et plus de 7 milliards d’interactions. Sur la base de la recherche, Gazouillement «avec 3,3 millions de citations et un peu plus de 86 millions d’interactions», il s’affirme comme «plus élitiste, privilégiant les débats sur l’actualité et la politique et une audience plus critique». Enfin, TikTokjusqu’ici préféré par les enfants mais qui, au fil du temps, a également séduit les adultes « bien qu’avec un contenu orienté vers le divertissement et les expériences personnelles ».

La tendance affecte les investissements et les politiques des entreprisescomme le confirme le fondateur de SocialCom Luca Ferlaino : « La capacité prédictive de l’écoute d’Internet et des réseaux sociaux nous permet de comprendre les enjeux et les demandes des citoyens dans leur évolution continue. Des enquêtes et des focus groups photographient la réalitétandis que l’intelligence sociale suit les changements, les humeurs et les opinions des utilisateurs, qui évoluent aujourd’hui à la vitesse de se nourrit (les mises à jour, éd) des réseaux sociaux ».

Cet été, vous avez trouvé le temps d’avoir (aussi) de belles conversations hors ligne? Écrivez-nous à [email protected]

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