Selon une étude, la moitié des personnes ayant un taux de cholestérol élevé n’adaptent pas leur hygiène de vie : « Les Belges aiment profiter »

Un Belge sur deux ayant un taux de cholestérol élevé dans le sang n’adapte pas son mode de vie. Cela devrait ressortir vendredi d’une enquête en ligne d’iVox, commandée par le fabricant de médicaments Novartis, auprès de 1.000 Belges. Cependant, un taux de cholestérol élevé est un important facteur de risque de développer une maladie cardiovasculaire.

Les maladies cardiovasculaires sont, avec le cancer, la cause la plus fréquente de décès dans notre pays. Pourtant, la moitié des Belges sous-estiment le nombre de personnes qui meurent chaque année de maladies cardiovasculaires. Cette sous-estimation signifie que les gens ne prennent pas toujours les mesures nécessaires.

Pas connu comme facteur de risque

L’hypercholestérolémie est aussi souvent oubliée comme facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Lorsque les répondants ont été interrogés sur tous les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, seuls 35 % ont mis « l’hypercholestérolémie » dans leurs trois principaux. Parmi les répondants âgés de plus de 55 ans, ce pourcentage est passé à 42 %. Le surpoids, le tabagisme et l’hypertension artérielle sont reconnus par les répondants comme des facteurs de risque de développer une maladie cardiovasculaire.


Devis

Beaucoup de gens ne connaissent pas leur taux de cholestérol. En fait, tout le monde devrait faire tester son taux de cholestérol au moins une fois dans sa vie.

Professeur Mathias Vrolix, cardiologue Hôpital East Limburg

Le professeur Mathias Vrolix, cardiologue à l’hôpital Oost-Limburg, n’est pas surpris par les chiffres. « C’est ce que nous voyons tous les jours dans notre pratique. Beaucoup de gens ne connaissent pas leur taux de cholestérol, alors qu’ils savent s’ils ont une pression artérielle élevée ou basse. En fait, tout le monde devrait faire tester son cholestérol au moins une fois dans sa vie. « 

Lorsque les gens sont conscients de leur taux de cholestérol élevé, seulement la moitié modifient leur mode de vie pour faire baisser le taux. 46 % disent qu’ils ne sont pas très préoccupés par leur taux de cholestérol élevé. La majorité des répondants (85 %) indiquent qu’ils ne remarquent rien de leur contenu excessif.

La Ligue Cardiologique Belge donne sur son site quelques conseils pour réduire le cholestérol :

Étant donné que notre alimentation contient généralement trop de matières grasses, un retour à une alimentation plus saine en termes de teneur en matières grasses s’impose dans tous les cas.

Il faut manger moins gras, notamment les graisses animales (viande, laitage entier, fromage) et éviter les graisses solides à température ambiante (beurre, certaines margarines). Ces soi-disant graisses saturées augmentent le taux de cholestérol.

En revanche, les huiles végétales et les margarines molles sont recommandées, elles font baisser le taux de cholestérol (n’en abusez pas, car le but est de limiter la consommation totale de graisses).

Faire de l’exercice régulièrement (30 minutes par jour si possible) et ne pas fumer sont importants pour garder vos artères en bonne santé.

Cependant, il n’est pas facile de suivre les conseils ci-dessus, comme cela s’avère dans la pratique. « Les Belges aiment s’amuser, il est difficile de vivre plus frugal, explique le professeur Vrolix. Pourtant, il est important d’éviter le ‘mauvais’ cholestérol, le cholestérol LDL. Les fournisseurs de soins de santé peuvent également faire plus pour guider leurs patients vers une vie avec moins de cholestérol. »

Une taxe sur le sucre pourrait également aider, selon le professeur. « On voit que le nombre de fumeurs a diminué au fil des ans, en partie à cause de la pression sociale et d’un prix de revient plus élevé. Une taxe sur le sucre serait un pas dans la même bonne direction. »

Examen:



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