Selon les conseils, le gouvernement doit obliger les communes à accueillir les demandeurs d’asile

Le grand besoin d’accueil des demandeurs d’asile est « une crise que l’État lui-même crée et entretient ». Le Conseil de l’administration publique (ROB) et le Comité consultatif sur les affaires d’immigration (ACVZ) l’écrivent dans une lettre conseils au cabinet. Les communes doivent désormais être obligées d’accueillir les demandeurs d’asile. L’argent doit être mis à disposition pour cela.

Selon l’avis, l’accueil des demandeurs d’asile est structurellement mal organisé. Si moins de personnes doivent être prises en charge, il y a aussi moins d’argent pour cela. Mais s’il y a une augmentation soudaine du nombre de demandeurs d’asile, de nombreuses places d’accueil supplémentaires doivent soudainement être aménagées.

« C’est une crise qui est créée et entretenue par un manque de préparation chronique et une adhésion forcenée à un système de financement et à une structure administrative qui ne fonctionnent pas », écrivent la ROB et l’ACVZ.

Le gouvernement central dépend désormais principalement du bon vouloir des municipalités s’il faut aménager des places d’accueil. Cela doit changer, selon les conseillers. Ils pensent qu’il est bon d’obliger les municipalités à accueillir les demandeurs d’asile qui ont de bonnes chances d’être autorisés à rester. Le nombre de demandeurs d’asile devrait dépendre de la taille de la commune.

Les municipalités doivent pouvoir organiser un accueil « à leur discrétion »

Cela ne peut réussir que si le gouvernement central fournit aux municipalités un financement structurel. Les chercheurs estiment également qu’il faut laisser aux communes la liberté d’organiser l’accueil comme elles l’entendent, « par exemple en concertation avec d’autres communes de la région ».

Selon les instances consultatives, il serait bon de diviser l’accueil en deux étapes. Si les demandeurs d’asile viennent d’arriver, le Service de l’immigration et de la naturalisation (IND) doit vérifier dès que possible si les personnes ont une chance d’obtenir le statut d’asile. Sinon, l’État en est responsable. S’ils ont de bonnes chances, cette responsabilité est transférée à la municipalité.

Le secrétaire d’État à la Justice et à la Sécurité, Eric van der Burg, recevra l’avis mardi.



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