Les Pays-Bas, comme d’autres pays, sont dans les eaux des banques centrales avec leur soutien aux ménages en raison de l’inflation. C’est la conclusion de Klaas Knot, président de De Nederlandsche Bank (DNB). Il dit, comme le Fonds monétaire international (FMI) auparavant, que le soutien doit répondre à des conditions. Sinon, l’inflation peut être alimentée.
Par nos rédacteurs de nouvellesCe faisant, un gouvernement contrecarre les banques centrales, dit Knot, car elles tentent de freiner l’inflation. Il trouve la situation préoccupante. “Je ne veux pas contourner ça.”
“J’ai constaté que presque tous les pays ont du mal à se conformer à la recommandation du FMI à ce sujet”, a déclaré Knot à l’agence de presse. PA à la fin de l’assemblée annuelle du FMI. “C’est très clair : les aides doivent être temporaires, ciblées et inscrites au budget. Mais surtout ce “ciblé” semble difficile à trouver pour les ministres des Finances.”
Par exemple, les Pays-Bas ont opté pour un prix plafond qui s’applique à tous et ne savent d’ailleurs pas encore comment les coûts seront supportés. “Tous les ménages en profitent, y compris les personnes aux revenus plus élevés qui n’ont en fait pas besoin d’aide”, déclare Knot.
Il doute également que le plafond soit une mesure temporaire s’il s’avère l’année prochaine que le pouvoir d’achat reste sous forte pression.
Selon Knot, le cabinet doit examiner comment le prix plafond est payé
Selon le directeur de la banque, il est important que le cabinet examine le plus tôt possible comment il financera les nombreux milliards que coûtera le plafond temporaire des prix l’année prochaine. “Ce serait très judicieux.”
L’administrateur néerlandais du FMI, Paul Hilbers, a suggéré il y a quelques jours que les ménages ou les entreprises qui reçoivent une compensation, mais n’en ont pas réellement besoin, pourraient devoir payer un impôt supplémentaire pour couvrir les coûts du soutien massif du gouvernement. Knot vous a également fait savoir ce qu’il voit dans cette solution.
Le gouvernement voit encore de nombreuses incertitudes
Le gouvernement n’a pas encore pris de décision sur le financement. Selon la ministre Sigrid Kaag (Finances), il s’agit d’un choix conscient. Il y aurait encore trop d’incertitude pour se mettre à l’abri “de manière éclairée et sensée”. Selon elle, le cabinet a essayé d’être le plus ciblé possible avec son paquet de mesures, et le soutien se veut également temporaire.
Kaag a également indiqué que les conseils du FMI ne devraient pas être considérés comme si noirs et blancs. Elle voulait dire par là que les pays font tous leurs propres évaluations et proposent leurs propres programmes de soutien, et que la discussion est possible.