Selon le communiqué du CIO : l’Ukraine menace de boycotter les JO


Statut : 27/01/2023 09h18

Une déclaration du CIO sur une éventuelle admission d’athlètes russes aux Jeux olympiques de 2024 a indigné l’Ukraine. Le ministre des Sports du pays a réitéré une menace de boycott.

L’Ukraine menace de boycotter les Jeux d’été de Paris si les athlètes russes et biélorusses sont autorisés à participer aux Jeux olympiques de 2024.

Le Comité international olympique (CIO) et les organisations faîtières du sport international en ont été informés, a déclaré le ministre ukrainien des Sports Wadym Gutzajt. L’Ukraine a répondu à l’annonce du CIO qu’elle cherchait des moyens possibles pour les athlètes de Russie et de Biélorussie de revenir sur la scène sportive internationale avec de nouvelles menaces de boycott.

“Il ne peut y avoir d’accords avec des représentants de pays terroristes”, a souligné Gutzajt. Tant qu’il y aura la guerre en Ukraine, son pays continuera de préconiser des sanctions contre la Russie et la Biélorussie. Les athlètes de ces pays ne sont pas non plus autorisés à concourir sous un drapeau neutre. “J’espère que toutes les fédérations, les athlètes et l’ensemble du monde civilisé ont prêté une attention particulière et que nous n’aurons pas à recourir à cette mesure extrême”, a averti Gutzajt en vue d’un boycott olympique.

La déclaration du CIO suscite des critiques

La direction du CIO avait auparavant appelé les fédérations internationales à autoriser les athlètes de Russie et de Biélorussie à participer à des compétitions et à se qualifier pour les JO sous certaines conditions. La condition est que ces athlètes respectent la Charte olympique et les sanctions existantes en raison de la guerre en Ukraine, a précisé le CIO. De plus, les règles antidopage doivent être respectées.

Le CIO s’est appuyé sur le fait qu’une “grande majorité des participants” aux consultations avec les associations et les représentants des athlètes s’étaient prononcés en faveur d’une telle démarche. La Confédération allemande des sports olympiques ne peut qu’imaginer la réadmission d’athlètes de Russie et de Biélorussie “sous des conditions strictes”. Pour la ministre fédérale de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD), en revanche, l’initiative du CIO est “complètement dans le mauvais sens”, comme elle l’a dit.



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