Il existe certainement une menace à la sécurité résultant de l’invasion de Ukraine par la Fédération de Russie, qui a souligné et continue de souligner « une menace conventionnelle, cyber et spatiale importante », au point de rappeler « même la menace nucléaire ». Et puis il y a encore un autre chapitre du Affrontement entre Israël et le Hamaset en particulier le « Dossier Liban “, ” où de multiples facteurs critiques demeurent sur le plan politique, économique, social et sécuritaire “, et où ” la poursuite des activités militaires menées dans le cadre de la Finul et de la mission bilatérale Mibil continue d’exercer des fonctions de prévention des crises et de stabilisation, en appui des forces légitimes qui font obstacle à la détérioration des conditions de sécurité. »
Mais parmi l’ensemble des défis que l’Italie doit et devra relever à moyen et long terme en matière de sécurité, il y a aussi ceux liés à dimension cybernétique ; le « domaine spatial », avec espace qui sera “le théâtre idéal pour mener des activités de contrôle et de poursuite des porte-missiles balistiques, mais aussi des manœuvres à des vitesses hypersoniques”. Et puis « la manifestation de plus en plus omniprésente de menaces hybrides, particulièrement insidieuses car transversales, en constante évolution et opérant souvent en dessous du seuil de l’agression ouverte. Ces menaces, portées par des acteurs étatiques et non étatiques, qui opèrent également par l’intermédiaire d’agents ou de mandataires, se développent à travers une combinaison d’activités coordonnées et synergiques dans de multiples domaines – notamment diplomatique, informationnel, militaire, économique/financier et de renseignement – et sont susceptibles d’avoir être multiplié par l’évolution du cyberespace et les changements dans l’environnement médiatique.
Enfin – mais la liste ne peut certainement pas être considérée comme exhaustive – « les enjeux du développement durable et les risques liés aux effets découlant du les changements climatiquesun facteur qui est de plus en plus au centre des dynamiques mondiales et qui peut avoir des conséquences profondes sur de nombreux fronts (économique, politique, militaire, social, etc.), en particulier dans les pays géographiquement situés dans les régions les plus exposées”.
Le Document Programmatique de Défense
Faire le point sur les principaux défis pour la sécurité de l’Italie est le Document Programmatique Pluriannuel (DPP) de Défense 2023-2025, récemment publié sur le site Internet du ministère dirigé par Guido Crosetto. C’est le document que le ministre de la Défense envoie chaque année au Parlement, dans lequel le Gouvernement expose les lignes de développement et les prévisions de dépenses du Dicastère pour l’année en cours et les deux années suivantes, conformément à ce qui a été approuvé par la précédente Loi de Finances. En parcourant les pages de ce texte, on comprend où la défense s’est concentrée et, surtout, où elle se concentre. C’est un manuel utile pour comprendre ce qu’ils sont, à l’heure actuelle mais aussi dans une perspective à moyen terme, les menaces les plus dangereuses.
La dimension cybernétique des conflits
Dans l’ensemble des menaces considérées comme les plus dangereuses par le ministère de la Défense, les défis liés à la dimension cyber. Le document souligne que ce domaine se caractérise, contrairement aux domaines traditionnels, « par une connotation intangible et transversale ». Ces défis «ont désormais pris une importance géopolitique et géostratégique, qui outil potentiel pour la propagation et l’amplification d’autres types de menaces à, si l’on réfléchit à la façon dont le développement et la sécurité d’une nation dépendent de plus en plus de l’accès à l’information. La dimension cybernétique des conflits s’est en effet ajoutée à la dimension physique traditionnelle, la rendant encore plus dangereuse et l’étendant également au domaine cognitif. Outre la possibilité de provoquer l’effondrement de systèmes et de services essentiels – lit-on plus loin dans le document -, l’application des nouvelles technologies au domaine de l’information et des réseaux sociaux a en effet mis en évidence le potentiel déstabilisant et conditionnement des opinions publiquesce que permet le contrôle des réseaux et des données.