Sécurité, 4 482 tasers en action dans 18 villes. La Police : « Décisive dans les conflits violents qui se multiplient »


Les coups sont « à impulsion électrique ». Mais c’est une arme à part entière. À partir du lundi 14 mars, après des années d’expérimentation et de disputes dans les procédures, il entre à tous égards dans les dotations de la police d’État, Arma dei Carabinieri et Guardia Finanza. Le feu vert a été annoncé par la ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese. « Grâce à l’adoption du dispositif, les forces de police pourront gérer les situations critiques et dangereuses de manière plus efficace et plus sûre », a déclaré le patron du ministère de l’Intérieur.

« Grande capacité de dissuasion »

Vincenzo Nicolì, chef du service de contrôle territorial du département PS dirigé par Lamberto Giannini explique : « Les longues expérimentations menées ont montré une grande capacité de dissuasion de cet instrument. A utiliser, le cas échéant, lorsqu’il faut traiter du sujet dit non collaboratif ». Bref, le taser est plus persuasif que le pistolet : « On a au moins 70 % des cas, lors de l’expérimentation, de sujets qui n’ont succombé qu’en voyant l’arme à impulsion électrique dans la main de l’agent ou au plus après le premier signal visible Et le son « .

« Des querelles et conflits violents en hausse »

La nouvelle arme peut être une réponse plus appropriée à l’évolution du scénario criminel social. « Les querelles et les conflits violents sont en augmentation – déclare le chef de la police d’État – des situations qui peuvent découler de raisons anodines et dégénérer avec une forte intensité de violence en cours ou menacée ». Dans ces cas, le pistolet n’est pas dit utile : « Le sujet, surtout en état d’altération, peut croire que l’agent ne s’en sert pas. Ainsi continue son action criminelle ». Devant le pistolet électrique, cependant, il n’y a guère de doute. Ainsi le taser, après avoir été montré et annoncé par un avertissement vocal, est utilisé immédiatement si le violent ne baisse pas les bras. L’effet est connu : le sujet subit un choc électrique et une paralysie passagère.

A utiliser avec précaution

L’arme à impulsion électrique est destinée aux 14 villes métropolitaines et à Caserta, Brindisi, Reggio Emilia et Padoue. A partir de mai l’usage sera progressivement étendu aux départements sur l’ensemble du territoire national. « Lorsque des collègues sont appelés pour une intervention, la salle des opérations évalue l’utilisation du pistolet à impulsion électrique – explique Nicolì – si c’est le cas, elle envoie immédiatement les agents avec le taser sur place ». Selon les directives du département PS, c’est une « arme à part ». La distance recommandée pour un tir efficace est de 3 à 7 mètres, l’instrument à impulsion « doit être montré sans être interpellé pour faire renoncer le sujet à la conduite en cours ». Si la tentative échoue, le coup est tiré. Mais il faut « considérer dans la mesure du possible le contexte de l’intervention et les risques liés à la chute de la personne après qu’elle ait été tapotée ». Des agents sont désormais attendus pour prouver les faits.



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