La demande de libération sous caution a déjà été rejetée à plusieurs reprises et les avocats tentent désormais une nouvelle approche.
Sean « Diddy » Combs est actuellement soupçonné de trafic d’êtres humains, de toxicomanie et d’abus sexuels. Le rappeur américain est détenu au Metropolitan Detention Center de Brooklyn depuis le 16 septembre. L’équipe juridique de l’homme de 55 ans présente désormais une nouvelle demande de libération sous caution assortie de nouvelles conditions.
Surveillance 24 heures sur 24
Le juge compétent aurait déjà rejeté à trois reprises une demande de libération du musicien, mais une caution de 50 millions de dollars américains et une surveillance 24 heures sur 24 du musicien devraient maintenant le faire changer d’avis, selon « Bild ». Avec cette proposition, les avocats de P. Diddy veulent réfuter les arguments du juge, qui avait alors justifié sa décision comme suit : « L’accusé représente un danger. Il est possible que le magnat du hip-hop profite de sa libération. » prison pour contacter les victimes présumées. Selon l’équipe de Diddy, cela n’a pas été possible en surveillant constamment le musicien.
Les avocats ont également cité des affaires plus anciennes présentant des similitudes, dans lesquelles les accusés étaient autorisés à passer leur temps en dehors de la prison jusqu’au procès. Un exemple est celui d’un PDG qui a été accusé de trafic sexuel de jeunes hommes. Une caution de dix millions de dollars américains a été approuvée. Diddy serait prêt à payer cinq fois ce montant.
En outre, les avocats ont fait valoir qu’il n’était pas possible d’examiner les preuves avec leur client pendant sa détention : « La situation actuelle rend impossible la préparation du procès », indique la requête.
Les avocats de Diddy ont demandé l’interdiction de parler
Outre la libération du rappeur et producteur jusqu’au procès en mai 2025, son équipe a déjà demandé l’interdiction de parler au nom des victimes présumées. En conséquence, ils ne sont pas autorisés à commenter l’affaire en public ou dans la presse. Cependant, cette demande a été rejetée par le juge fédéral car les personnes prétendument concernées ont droit à la liberté d’expression.