Schiphol veut seulement passer temporairement de 500 000 à 460 000 vols par an. L’aéroport l’a annoncé ce soir dans un soi-disant avis remis au ministère des Infrastructures et de la Gestion de l’Eau. De plus, Schiphol souhaite que le gouvernement offre à nouveau à l’aéroport une perspective de croissance dans quelques années.

L’année dernière, le ministre Harbers de l’infrastructure et de la gestion de l’eau a annoncé que Schiphol devait réduire à 440 000 vols par an. Ce nouveau nombre maximum devrait entrer en vigueur à la fin de cette année, mais s’est avéré irréalisable. Parce que la Commission européenne ne l’a pas encore envisagé, cette réduction du nombre de vols ne serait possible que fin 2024. Jusque-là, Schiphol dit qu’il peut se réduire à 460 000 mouvements de vol.

Schiphol s’en tient maintenant à ce nombre et demande au gouvernement d’offrir également des perspectives aux compagnies aériennes et aux résidents locaux. L’aéroport veut se débarrasser du nombre maximum de vols et travaille plutôt avec des limites environnementales. Schiphol estime que des avions plus silencieux et plus propres permettront la croissance sans causer de désagréments supplémentaires aux résidents locaux.

Contre le rétrécissement

Le ministre Harbers partage cette opinion avec Schiphol. Octobre de l’année dernière Harbers a déclaré à NH News qu’il est également favorable à une telle limite environnementale. KLM, la plus grande compagnie aérienne de Schiphol, souhaite également cette limite environnementale et s’oppose fermement à la démarque inconnue. KLM craint la perte de milliers d’emplois si la décision de rétrécissement n’est pas annulée.

Le ministère veut également expérimenter une répartition différente des nuisances aériennes sur la zone dans un futur proche. Si ce test réussit, le ministère pense pouvoir démontrer que 460 000 vols par an sont possibles (au lieu des 440 000 précédemment annoncés). Les résidents locaux ont indiqué que l’expérience est un ‘cauchemar‘ trouver.



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