Pas moins de 13 000 emplois à Schiphol et dans ses environs seront perdus en raison de la soi-disant décision de retrait du gouvernement. Cela ressort d’une nouvelle étude SEO commandée par divers syndicats. « Le cabinet opte consciemment pour les suppressions d’emplois. »

L’étude – commandée par les syndicats De Unie, VKP, NVLT, VNC et VNV – montre que plus de 13 000 personnes perdront leur emploi. Avec 133 000 emplois et 18 milliards d’euros de valeur ajoutée économique, Schiphol apporte une contribution majeure à l’économie et à la prospérité néerlandaises et locales. En raison de la décision de réduction du gouvernement, environ 1 piste d’aviation sur 10 à et autour de Schiphol sera perdue. Selon la même étude, cela réduira la valeur ajoutée de Schiphol et de ses fournisseurs de 2 milliards d’euros.

Après la mise en œuvre de la contraction prévue en novembre 2024, moins de personnel navigant sera nécessaire à l’aéroport : jusqu’à 1400 membres d’équipage de cabine et près de 600 pilotes. Mais 1 000 employés au sol, 800 techniciens aéronautiques et plus de 800 salariés des compagnies de fret aérien devront également chercher un autre emploi.

Licenciements obligatoires inévitables

« Nous comprenons la nécessité de lutter contre la pollution sonore. Pour nous, ce ne sont ni les emplois ni les riverains. Avec cette décision de réduction du gouvernement, c’est le cas, alors que ce n’est pas nécessaire. Des milliers de personnes perdront leur emploi, non pas à cause d’une pandémie, d’une mauvaise gestion ou d’une crise financière, mais à cause d’un choix fait par ce cabinet », a déclaré le président du VNV, Camiel Verhagen.

Selon son collègue du NVLT, Robert Swankhuizen, « non seulement 13 000 personnes se retrouveront à la rue, mais cette décision fera entre 1 400 et 5 400 chômeurs de longue durée ». Les syndicats s’attendent à ce que les licenciements obligatoires soient inévitables. Ils demandent au gouvernement de surveiller son impact.

« Le Cabinet opte délibérément pour des suppressions d’emplois »

Le président du syndicat Reinier Castelein : « Avec cette politique, le cabinet opte consciemment pour des pertes d’emplois pour des milliers de personnes. Les personnes concernées sont précisément celles qui ont travaillé dans le secteur toute leur vie. Ils ont fait face à toutes les crises du 11 septembre au Covid. Mais ils ne sont pas à la hauteur de cette politique gouvernementale.

Plus tôt, à la fureur des syndicats, le ministre de l’Aviation Mark Harbers avait informé la Chambre des représentants que les effets économiques de la contraction seraient « négligeables ». Les plans auraient examiné de près la préservation du réseau de destination de l’aéroport. Les syndicats demandent au cabinet de reconsidérer leurs mesures de réduction et d’adopter des mesures alternatives de réduction du bruit dans le secteur.

La consultation pour les plans de démarque inconnue du gouvernement se termine jeudi. La semaine dernière, le contrôle du trafic aérien des Pays-Bas, qui doit évaluer les plans et toutes les alternatives qui sont proposées, a déjà annoncé qu’il ne serait pas en mesure de le faire.



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