Les plans de réduction des effectifs à Schiphol seront reportés d’un an. Le ministre sortant de l’Infrastructure, Mark Harbers, a dû retirer une partie de son plan après des pressions des États-Unis et du Canada et une lettre de la Commission européenne.
Harbers a écrit à ce sujet mardi après-midi lettre à la Chambre des Représentants.
Au cours de la dernière année, avant cette décision, le ministre a mené plusieurs poursuites contre les compagnies aériennes qui voulaient mettre un terme aux plans de réduction des effectifs. En fin de compte, le plan de réduction des effectifs a été autorisé, mais le ministre a gagné. Le nombre maximum de vols à Schiphol a dû être réduit de 500 000 à 452 000 l’année prochaine.
Ces dernières semaines, le rétrécissement de Schiphol a suscité des troubles internationaux. Par exemple, la compagnie aérienne américaine JetBlue a perdu la possibilité de se rendre à Schiphol l’été prochain en raison des plans de réduction de ses effectifs. JetBlue avait alors demandé au gouvernement américain d’interdire à KLM l’accès aux aéroports américains.
Harbers déclare dans la lettre au Parlement que les États-Unis et le Canada, entre autres, ont exprimé leurs inquiétudes. Les Américains ont qualifié le plan de réduction des effectifs d’injuste, discriminatoire et anticoncurrentiel, écrit Harbers.
Lundi, des responsables gouvernementaux des États-Unis, des Pays-Bas et de l’UE se sont exprimés sur la question.
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