Schiphol doit également remplacer d’autres appareils qui fonctionnent encore au diesel par des variantes électriques. L’Inspection veut ainsi éviter que les employés de la plateforme de Schiphol ne soient exposés à trop de substances nocives.
L’inspection du travail néerlandaise reconnaît qu’il n’y a pas encore assez d’énergie disponible à l’aérodrome pour tout alimenter électriquement. C’est pourquoi elle ne concerne dans un premier temps qu’une partie des appareils et véhicules fonctionnant au diesel. L’alimentation électrique doit être en ordre d’ici fin 2025.
L’Inspection conclut que l’exposition à des substances nocives est un « sujet d’attention » depuis un certain temps. Une demande d’exécution du syndicat FNV et la diffusion d’une émission d’actualité Zembla en décembre 2021 ont conduit à l’enquête du régulateur.
Selon l’Inspection du travail, plusieurs mesures ont déjà été prises contre l’émission de substances nocives. Mais trop peu a été fait pour résoudre le problème.
L’Inspection souhaite également que Schiphol fasse examiner périodiquement la santé des employés s’ils courent un risque en raison de l’émission de substances nocives. L’intention est que les effets sur la santé de cela seront vus dans le temps.
Schiphol affirme que les exigences de l’inspection sont conformes aux ambitions de l’aéroport. « Nous considérons les exigences comme une incitation à accélérer le cap qui a été fixé », rapporte l’aéroport.